Publicité

L’Agence du médicament alerte sur la pilule

Face à la montée de l’inquiétude sur les effets secondaires délétères de la pilule de troisième génération prise par près de 2 millions de femmes en France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) visée par une plainte ( Libération du 31 décembre) riposte. «Nous avons envisagé, en contact direct avec le ministère de la Santé, de renforcer notre dispositif d’information et de sécurité», a indiqué hier son directeur, Dominique Maraninchi.

Dénonçant «un emploi excessif» de cette pilule, Maraninchi a annoncé vouloir restreindre sa délivrance. L’ANSM va lancer aujourd’hui une concertation à ce sujet avec les professionnels : «Si notre mise en garde auprès des prescripteurs ne suffisait pas, il s’agirait de réserver les conditions de prescription et de délivrance [de ces pilules] pour en limiter l’utilisation, pour être sûr qu’elles ne soient utilisées qu’en deuxième recours.»

Pas sûr que cela suffise à faire taire les critiques. Dans un courrier adressé lundi à l’ANSM, Gérard Bapt, député (PS) de Haute-Garonne, avait demandé «une réunion extraordinaire» du conseil d’administration de l’agence, dont il est membre, réclamant une expertise sur «l’insuffisance de la communication d’alerte sur les alarmes de pharmacovigilance vers les médecins et pharmaciens». Elle aura lieu le 14 janvier. Le tribunal de grande instance de Paris s’est saisi de la plainte de Marion Larat, 25 ans, handicapée à 65% depuis un AVC qu’elle impute à sa pilule. Sa plainte vise le laboratoire Bayer et le directeur général de l’ANSM. Ses avocats ont annoncé que les plaintes de 30 autres femmes seraient déposées au début du mois.

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Les aéroports réunionnais fermés à cause d'une dépression tropicale
Trois détenus s'évadent de la prison de Colmar
Cinq morts dans un incendie à Gennevilliers
Une septuagénaire passe la Saint-Sylvestre dans un supermarché de Roubaix
La seconde jeunesse de l’éduc pop