Publicité

L’été austral n’est pas encore arrivé au Brésil, mais il fait 41°C à Rio de Janeiro

AFP - TERCIO TEIXEIRA

Ces derniers jours, la température ressentie a atteint les 59 degrés dans un quartier de la zone ouest de Rio de Janeiro. Quinze États ont été placés en alerte maximale. Et avec la chaleur, la consommation d’électricité a, elle aussi, atteint un record, avec un pic à plus de 100 000 mégawatts relevé cette semaine.

Avec notre correspondante à Rio de Janeiro, Sarah Cozzolino

Luis a passé plus de deux heures dans les transports en commun pour aller se rafraîchir à la plage. Car ce mercredi 15 novembre était férié au Brésil, et il a pu enfin échapper à la chaleur de sa salle de classe : « Il n’y a pas la climatisation à l’école, et seulement deux ventilateurs sur les cinq fonctionnent… Donc normalement, je suis en sueur dans mon tee-shirt ».

À midi, la plage d’Ipanema est bondée. Les parasols sont collés les uns aux autres et le volume des enceintes est au maximum. Leticia et Laura sont en pleine application de crème solaire : « On adore l’été, mais quand c’est pour aller à la plage ! Parce que pour travailler… pour vivre, c’est horrible. Et c’est inquiétant ! Parce que notre consommation d’eau et d’électricité augmentent, les factures aussi. Et l’environnement souffre…»

Difficile pour Paulo de se frayer un chemin entre les baigneurs. À 23 ans, il vend du maté, une boisson qui pèse plus de vingt kilos sur ses épaules. Tous les jours, il marche en plein soleil, pieds nus dans le sable, sur près de 20 km. « C’est vraiment difficile de travailler sous ce soleil. Mes yeux me brûlent, je suis fatigué. Le soir, j’ai mal partout. L’autre jour, je me suis presque évanoui, j’ai eu des sueurs froides. Mais j’ai bu de l’eau gazeuse et c’est passé ».


Lire la suite sur RFI