Des remèdes à l’étude contre le mal français du redoublement

Rentrée scolaire le 26 août 2014 dans une école primaire à Praz-sur-Arly, en Haute-Savoie.

Régulièrement contesté, critiqué pour son inefficacité et son coût pour les finances publiques, le redoublement a diminué en France ces dernières années, mais il reste relativement courant. Le pays se maintient ainsi dans le peloton de tête de l’OCDE, notamment derrière l’Espagne et la Belgique. Pour faire évoluer cette pratique, le Conseil national d’évaluation du système scolaire a lancé jeudi une «conférence de consensus» qui va associer chercheurs et acteurs de terrain, et qui proposera des alternatives début 2015. Selon un rapport du Conseil, 28 % des élèves de 15 ans ont redoublé en France au moins une fois, avec de grandes différences suivant les filières - 20 % en lycée général et technologique, 60 % en lycée professionnel et 78 % en première année de CAP. Le contexte familial et social pèse lourdement. Le fait de vivre dans une famillie monoparentale augmente de 37 % la possibilité de redoubler, et celui d’avoir un père au chômage la multiplie par deux. A l’opposé, celui d’avoir une mère diplômée du supérieur divise par près de trois le risque par rapport à une mère s’étant arrêtée au collège. Les garçons redoublent toujours plus que les filles, mais la différence s’est atténuée. V. S.



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