L’économie française bénéficie d’un “effet JO”
Il y a bien eu un effet JO sur l’économie française. “Succès sur les terrains de sport, les Jeux olympiques organisés à Paris vont aussi contribuer à la croissance économique de la France”, explique Le Temps. Selon une note de la Banque de France publiée le vendredi 9 août, “leur impact devrait atteindre 0,25 % pour le troisième trimestre”, permettant au PIB d’augmenter “entre 0,35 % et 0,45 % entre juillet et septembre, contre 0,3 % lors du deuxième trimestre”.
Les JO ont apporté un “surcroît d’activité dans l’hôtellerie en région parisienne et pour les entreprises actives dans l’organisation des Jeux (fournisseurs, événementiel, sécurité)”, détaille le quotidien suisse. Ce sont les services marchands qui “constituent l’unique bénéficiaire de cet effet JO, estimé à 0,4 % pour le secteur” au troisième trimestre. L’Insee avait précédemment évalué “l’effet des JO sur la construction” à +0,3 % de croissance.
Selon Olivia Grégoire, ministre déléguée du Tourisme du gouvernement démissionnaire, “les nuitées ont augmenté de 16 % dans les villes hôtes, dont 20 % en Île-de-France, tandis que la fréquentation des musées et des restaurants a bondi de 25 % en moyenne à Paris durant les Jeux”, poursuit le quotidien de Genève. En revanche, la restauration a constaté un repli national, l’affluence des touristes des JO n’ayant pas compensé la baisse de fréquentation habituelle dans le pays.
“L’incertitude des entreprises s’est atténuée”
Toutefois, l’enquête de la Banque de France, menée auprès de 8 500 chefs d’entreprise entre le 22 juillet et le 5 août, “ne couvre pas la majeure partie de l’impact des JO”. En soi, la vente des billets et les droits de diffusion devraient rapporter 0,25 % de croissance en plus au troisième trimestre, selon l’Insee.
De manière générale, “l’incertitude des entreprises françaises s’est atténuée après avoir bondi lors des élections législatives surprises qui ont eu lieu au début de l’été”, constate Bloomberg. Le contexte politique né après la dissolution les avait précipitées dans l’inconnu, alors même que la deuxième économie de la zone euro avait enregistré “une croissance plus forte que prévu au premier semestre de l’année”, rappelle le média économique américain.
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