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L‘économie chinoise au cœur des discussions du G7

C’est par une visite du sanctuaire le plus important du Japon que le Premier ministre Shinzo Abe a accueilli ce matin les dirigeants du G7 pour un sommet de deux jours principalement consacré à l‘économie. Le site religieux shinto d’Ise-Shima se trouve dans la préfecture de Mie, au centre du Japon, et non loin du lieu où les membres du G7 ont eu leur premier déjeuner de travail ce jeudi. L’Union européenne, invitée au sommet, est représentée par le président de la Commission Jean-Claude Juncker. “C’est le premier jour de ce sommet du G7 ici au japon et les chefs d’etat vont passer beaucoup de temps à parler de l‘économie mondiale” a-t-il déclaré. Ils s’inquiètent notamment du ralentissement économique en Chine, pays qui a connu une croissance explosive ces vingt dernières années. Le Japon va essayer de convaincre ses partenaires du besoin d’investir plus pour relancer l‘économie. Mais certains ont déjà exprimé leur opposition, comme l’Allemagne, qui a répondu, comme elle l’avait déjà fait lors de la crise de l’euro, qu’il ne faut pas dépenser pour s’endetter. Au chapitre politique international, la question sera de savoir si le G7 peut faire quelque chose sur des crises majeures comme l’Ukraine et la Syrie, alors que la Russie n’est pas présente à ce sommet. Le gouvernement japonais entend pour sa part évoquer sans détour dans le communiqué final les velléités chinoises sur certains territoires disputés en mer de Chine. La Chine n’est donc pas invitée au sommet, mais elle n’en sera pas moins l’un des sujets principaux de débat.