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Dans l’échappée cycliste d’un diplomate helvétique

Roberto Balzaretti, ici sur un vélo électrique du constructeur suisse Maxon.  - Credit:Emmanuel Berretta
Roberto Balzaretti, ici sur un vélo électrique du constructeur suisse Maxon. - Credit:Emmanuel Berretta

La diplomatie helvétique est aussi vélocipédique ! À Dijon, jeudi 30 mars au matin, les pavés sont encore luisants d'une pluie récente quand l'ambassadeur de Suisse en France s'élance sur son vélo dans les dédales du centre-ville historique. « La seule cité que l'armée suisse a assiégée », se souvient-il. En 1513.

Roberto Balzaretti, 58 ans, a quitté le costume-cravate, enfilé des chaussures à cales pour se lancer, depuis lundi, à Romilly-sur-Seine (l'Aube), dans son second tour de France à vélo. Sept « étapes », de 4 ou 5 jours chacune, échelonnées entre le printemps et l'automne. Une manière originale de rencontrer à la fois les Français et les Suisses installés dans l'Hexagone et déterminer tout ce qui les rapproche.

« C'est important pour moi de connaître le pays qui m'accueille. Le vélo, c'est fait pour attirer l'attention. On peut changer de costume, mais la fonction reste la même », confie cet homme athlétique qui a peaufiné son projet en veillant à épargner au maximum les frais pour le contribuable suisse. Ainsi, tel un coureur du célèbre Tour de France, Roberto Balzaretti est « sponsorisé ». À commencer par son vélo : une bicyclette électrique révolutionnaire prêtée par l'entreprise suisse Maxon, dont un site de production est basé à Beynost (Ain), à 19 kilomètres de Lyon. Une entreprise suisse installée en France, tout l'esprit de la Grande Boucle du haut représentant helvétique est ici résumé.

Un vélo de course ultraléger

Le moteur et la batterie Ma [...] Lire la suite