L'été commence de nouveau sous le spectre du Covid-19 en Europe
Italie, Allemagne, France... De nombreux pays européens sont confrontés à une nouvelle accélération des contaminations. La reprise s'explique par la conjonction de deux effets : le déclin immunitaire et l'arrivée de nouveaux sous-lignages d'Omicron, BA.4 et surtout BA.5
L'arrivée de l'été 2022 rime cette année encore en Europe avec une remontée des cas de Covid-19, portée par de nouveaux sous-variants d'Omicron, qui suscite des appels à la vigilance.
Remontée des cas en Europe
De nombreux pays européens sont confrontés depuis quelques semaines à une nouvelle accélération des contaminations. Premier touché, le Portugal a connu en mai une augmentation marquée des nouveaux cas, qui a culminé début juin à près de 30.000 contagions par jour. La vague a, depuis, commencé à refluer. Au Royaume-Uni, les infections quotidiennes sont de nouveau quasiment au plus haut depuis le début de la pandémie. Egalement affectée, l'Italie a comptabilisé 30.526 nouveaux cas en 24h (de samedi à dimanche), avec une augmentation de 63,4% en 7 jours, selon le dernier rapport du ministère de la Santé. L'Allemagne subit le même sort. Et la France n'est pas en reste, avec une circulation du SARS-CoV-2 qui s'est accélérée depuis une dizaine de jours en métropole, et un rythme de contaminations désormais au-delà de 44.000 cas (en moyenne sur sept jours).
Nouveaux sous-variants
La reprise s'explique par la conjonction de deux effets, explique à l'AFP Mircea T. Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l'université de Montpellier. D'une part, un "déclin immunitaire", c'est-à-dire que "la protection conférée par une infection ou une dose de vaccin décroît avec le temps".
D'autre part, l'arrivée de nouveaux sous-lignages d'Omicron, BA.4 et surtout BA.5, qui se propagent d'autant plus rapidement qu'ils semblent bénéficier d'un double avantage de contagiosité et d'échappement immunitaire. "On est face à une évolution continuelle du virus, qui rencontre des personnes ayant déjà des anticorps -parce qu'elles ont été infectées auparavant ou vaccinées- et qui doit avoir un avantage sélectif pour parvenir à se faufiler", décrypte pour sa part Olivier Schwartz, dir[...]
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