Législatives : comment le Parti animaliste et ses 421 candidats veulent peser sur le scrutin
Aux législatives de 2017, c’était un chat. Pour les européennes de 2019, un chien. À une semaine du premier tour du scrutin législatif, les Animalistes ont mis fin au suspense : c’est un caneton qui ornera l’affiche de campagne du parti. Comme un symbole de « l’abattage massif des animaux contre lequel nous luttons », explique Hélène Thouy, candidate Animaliste à la présidentielle qui, faute d’avoir requis les 500 parrainages, fut finalement disqualifiée de la course. En revanche, le slogan, à chaque élection, reste le même : « Si vous n’aimez pas la politique, votez pour les animaux. »
Lancés en politique en 2016, les Animalistes n’en sont donc pas à leur première bataille électorale. Et cette fois, après avoir créé la surprise aux européennes de 2019 en doublant leur score des législatives de 2017 avec 2,2 % des voix, ils ambitionnent d’aller plus loin. Et de profiter de l’exposition que leur a offerte la campagne présidentielle pour faire mieux qu’en 2017. « À l’époque, nous n’avions pas la même notoriété, veut croire Hélène Thouy. Beaucoup de Français ont appris l’existence du parti cette année. » Au total, 421 candidats porteront ses couleurs, les 12 et 19 juin. Un nouveau cru plus étoffé qu’en 2017, lequel comptait seulement 147 prétendants à la députation.
Un coup de projecteur à leur cause
Pourraient-ils, parmi les petits partis, constituer la surprise de ce scrutin ? Une chose est sûre : à la différence de 2017, quand Europe Écologie-Les Verts (EELV) faisait cava...