Législatives : les batailles à ne pas manquer

En tête dans les projections de sièges, la coalition présidentielle n’est toutefois pas assurée d’obtenir la majorité le 19 juin. Tour de France des circonscriptions clés du second tour.

Des ministres exclus du gouvernement ?

Emmanuel Macron pourrait perdre sa toute nouvelle ministre de la Transition écologique. Candidate à sa réélection dans la 6e circonscription de l’Essonne et deux fois ministre lors du premier quinquennat, Amélie de Montchalin est arrivée en deuxième position avec 31,46 % des voix, derrière Jérôme Guedj, de la Nupes (38,31 %), qu’elle avait battu en 2017. Également dans la tourmente, Clément Beaune, le ministre délégué chargé de l’Europe, lui aussi devancé par son adversaire de la Nupes, Caroline Mecary (35,81 % des voix contre 41,4 %) et Stanislas Guerini, en ballottage défavorable également à Paris. S’ils veulent rester membres du gouvernement d’Élisabeth Borne, tous devront gagner, c’est la règle. D’autres fidèles du chef de l’État sont chahutés, comme le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Lui qui était face à un candidat LR il y a cinq ans affrontera dimanche une socialiste investie par la Nupes, qui a recueilli 31,16 % des voix (2,4 points de moins que lui). Et Christophe Castaner, ex-ministre de l’Intérieur et président du groupe LREM au Palais-Bourbon, qui brigue un troisième mandat, perd 14 points par rapport à 2017 pour finir au coude-à-coude avec Léo Walter (Nupes). Preuve que la proximité avec le pouvoir ne protège pas…

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De nouveaux bastions pour le RN ?

Jusqu’à présent, le Rassemblement national (RN) était surtout présent sur le pourtour méditerranéen et dans le Nord. En 2017, sur les 8 députés élus, 5 avaient gagné leurs circonscriptions dans ce département. Pour preuve, pour ces législatives, Marine Le Pen a envoyé la plupart des cadres du parti dans les Hauts-de-France. Mais ce coupci,(...)


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