Législatives au Sénégal: Ousmane Sonko appelle au calme après des déclarations polémiques

Un homme porte un portrait d'Ousmane Sonko lors du meeting du Pastef à Dakar, le 12 novembre 2024.

Au Sénégal, la tension est montée d’un cran mardi 12 novembre, à cinq jours de la tenue d’élections législatives ce dimanche. Après de nouveaux accrochages violents entre militants du parti au pouvoir Pastef et ceux de la coalition d’opposition Sam Sa Kaddu, le premier ministre Ousmane Sonko, qui avait enjoint dans un premier temps ses sympathisants à riposter à d’éventuelles attaques, n'appelle plus à la vengeance.

À 16h, ils sont plusieurs centaines déjà réunies sur le rond-point près de l'École normale, banderoles vert, jaune et rouge autour du cou, vuvuzela à la main, décrit notre correspondante à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff Ils étaient très remontés par les violences de la veille à Saint-Louis comme Mamie Touré, de la jeunesse Pastef : « C'est la troisième fois qu’on nous attaque. C'est trop. Maintenant, on est venus montrer notre force, notre mobilisation, montrer qu'on est plus nombreux et que l'on est plus investis qu'eux. »

Venu de Parcelles assainies à l’appel d'Ousmane Sonko, cet étudiant va même plus loin : « Œil pour œil, dent pour dent, gatsa gatsa… On va pas attendre des protocoles que le ministre de la Justice va peut-être émettre. Non, nous sommes plus nombreux. »

Mais partout, les forces de l’ordre sont bien présentes et lorsque la tension monte à l’approche du quartier du maire de Dakar, les gaz lacrymogènes calment tout de suite les ardeurs.

Pour les trois derniers jours de campagne, Barthélémy Dias sillonnera la ville de Dakar afin de convaincre les derniers indécis.


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