Législatives : au Parti socialiste, entre 50 et 70 dissidents

Si le dépôt des candidatures pour les élections législatives est clos depuis ce vendredi, les chiffres définitifs sont en cours de consolidation. Du côté de la direction du Parti socialiste, qui a signé l’accord avec La France insoumise en vue des législatives, on évoque « une cinquantaine » de dissidents issus du PS qui se présenteraient contre les candidats d’union de la gauche. Du côté des intéressés, on parle de 70 personnes, « mais cela peut bouger à la marge », indique-t-on.

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C’est beaucoup, car ce sont des gens qui prennent le risque d’être exclus et de devoir payer leur campagne de leur poche

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Parmi eux, beaucoup d’élus comme Laurent Ughetto, patron du PS de l’Ardèche et ancien président de ce département ; Réza Salami, adjoint au maire de Brest ; ou encore l’ancien député de l’Allier Jean Mallot. « Des élus qui avaient préparé leurs élections depuis longtemps, en désaccord avec les balivernes mélenchonnistes avalées par le PS », se félicite Patrick Mennucci, figure de l’opposition interne. « C’est beaucoup, car ce sont des gens qui prennent le risque d’être exclus et de devoir payer leur campagne de leur poche », souligne Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche, auquel beaucoup de dissidents se rattacheront financièrement.

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