Législatives 2024 : La gauche justifie la naissance du « nouveau front populaire » en un temps record
POLITIQUE - Quand faut y aller, faut y aller. Vingt-quatre heures après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée par Emmanuel Macron, les différents partis de gauche ont annoncé un accord de principe pour une alliance pour les élections législatives. Même si les modalités de l’accord doivent encore être tranchées, la gauche a justifié ce 11 juin cette union par l’urgence de la situation, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
« Le moment est historique », a considéré l’écologiste Sandrine Rousseau sur LCI, se réjouissant que « quelque chose d’incroyable est en train de se passer ». Son collègue au Sénat Yannick Jadot, qui n’était pas franchement convaincu par la Nupes, a aussi argué sur France Inter : « Il y a des rendez-vous dans l’histoire qu’il ne faut pas rater. »
Fabien Roussel a choisi d’emprunter des mots du poète Louis Aragon pour défendre l’alliance sur France 2 : « Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat, fou qui songe à ses querelles, au cœur du commun combat », a cité le leader communiste.
Il faut dire que les relations entre les différents alliés de la Nupes n’étaient pas au beau fixe après une année 2023 en dents de scie et la campagne des européennes qui a accentué leurs divergences. « Il y a des désaccords », a reconnu l’insoumise Raquel Garrido sur Public Sénat. « Mais la grandeur éthique d’une gauche qui veut gouverner, c’est d’avoir la conscience qu’on gouverne avec des gens qui, justement, on n’est pas tout à fait d’accord », a argué l’élue de Seine-Saint-Denis.
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