Est-il légal de brûler des déchets dans son jardin ?

Entretenir son jardin, c’est du travail : tondre l’herbe, ratisser les feuilles mortes, arracher les plantes envahissantes, tailler les haies, soigner son potager, etc. Après ça, vous vous retrouvez avec une grande quantité de déchets verts. Il faut vous en débarrasser, mais comment ? 15 % des Français choisissent de les brûler directement dans leur jardin, alors que d’autres solutions existent. De plus, brûler ses déchets de jardin pose un double problème : ça pollue et c’est interdit par la loi.

Brûler vos déchets de taille et la tonte de votre pelouse génère de la pollution. D’une part, la fumée et les odeurs vont incommoder le voisinage. D’autre part, si vous ne maîtrisez pas votre feu, il y a un risque d’incendie. Pour finir, la combustion dégage des particules fines et des gaz nocifs : hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), oxyde d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), composés organiques volatils (COV), etc. Ces substances polluent la nature et abîment les poumons des êtres humains. Certaines personnes ont même la mauvaise idée de profiter du feu pour brûler des déchets non organiques, comme des ordures en plastique ou du bois traité, ce qui aggrave les choses.

Chaque année en France, on brûle environ 830 000 tonnes de déchets végétaux dans les jardins. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est qu’ils n’en ont pas le droit. Il est défendu de brûler des biodéchets dans son jardin, à l’air libre ou avec des équipements (article L541-21-1 du Code de l’environnement). (...)

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