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L'économie israélienne fragilisée par le coût de la guerre

© ALEXANDER ERMOCHENKO / REUTERS

Lors d'une prise de parole devant la Knesset, Yoav Gallant, le ministre israélien de la Défense a fixé un double objectif à l'opération terrestre en cours dans la bande de Gaza : non seulement libérer les otages encore retenus par le Hamas, mais aussi faire taire les roquettes pour permettre à l'économie civile de reprendre son cours normal.

Pour l'instant,Israël résiste à tous les appels à un cessez-le-feu ou même à une simple pause humanitaire, mais le conflit a un coût qui risque d'être difficile à soutenir sur le long terme : la banque centrale israélienne le chiffre à 600 millions de dollars par semaine, soit 6% du PIB. Pourtant, mardi, Yoav Gallant a reconnu mardi qu'Israël s'attendait à « une guerre longue » contre le Hamas. « C'est une guerre différente de toutes celles que nous avons connues », a-t-il déclaré.

Cette situation économique est due en grande partie à la mobilisation massive des réservistes qui prive les entreprises de personnel et, comme au temps du Covid-19, beaucoup d'écoles sont aussi fermées, ce qui complique l'organisation des parents.

Dans la nuit de mercredi 8 au jeudi 9 novembre, la Knesset, le Parlement israélien, a voté un plan de soutien à l'économie de près de 4 milliards de dollars destinés à la fois aux entreprises affectées par la guerre qu'aux employés mis au chômage sans solde.


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