L'écoféminisme, c'est quoi au juste ?

Image issue du film «Erin Brockovich, seule contre tous» de Steven Soderbergh, sorti en 2000.

La Cité des sciences et de l’industrie vient de consacrer un ciné-débat à l'écoféminisme, l'occasion de revenir sur la définition et l'emploi de ce terme.

A l’heure où les femmes et l’environnement occupent le devant de la scène médiatique, la Cité des sciences et de l’industrie a organisé mardi soir un ciné-débat avec pour thématique : «Ecoféminisme, quand les femmes défendent la planète», en partenariat avec le centre Hubertine Auclert pour l’égalité femmes-hommes. Le choix du film s’est porté sur Erin Brockovich, seule contre tous de Steven Soderbergh (2000). Parce qu’il passe haut la main le test de Bechdel et qu’il relève aussi de la justice environnementale, proche cousin de l’écoféminisme. Parmi les intervenantes de cette soirée, Pascale d’Erm, journaliste et auteure notamment de Sœurs en Ecologie (La Mer salée, 2017). On l’a interrogée plus longuement sur cette notion d’écoféminisme.

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Comment peut-on définir l’écoféminisme ?

C’est un mouvement d’origine anglosaxonne, né dans les années 80, qui s’est constitué pour répondre à la menace de guerre nucléaire entre l’URSS et les Etats-Unis. Il regroupe donc des militants antinucléaire, mais aussi des écologistes, des féministes et des pacifistes. Il a accouché de mobilisations spectaculaires aux Etats-Unis, ou en Grande-Bretagne et en Allemagne, comme en 1980 avec l’encerclement du Pentagone par 2000 femmes, ou encore en 1981 avec le blocus de la centrale nucléaire de Diablo Canyon, en Californie. Il a été théorisé par des chercheuses en sciences sociales ou des philosophes comme Susan Griffin, Carolyn Merchant ou Karen J. Warren.

De façon plus générale, l’écoféminisme articule les revendications en faveur du droit des femmes à la préservation de la nature. Une façon de lutter contre le système patriarcal et capitaliste qui détruit l’environnement et oppresse les femmes. Il y a plusieurs écoféminismes : plus culturel dans les pays développés, articulé (...)

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