Kylian Mbappé rejette la médiation avec le PSG dans leur litige financier après son départ au Real Madrid

Kylian Mbappé demande 50 millions d’euros à son ancien club, le PSG, pour des salaires et primes impayés selon lui.
FRANCK FIFE / AFP Kylian Mbappé demande 50 millions d’euros à son ancien club, le PSG, pour des salaires et primes impayés selon lui.

FOOTBALL - Nouveau chapitre dans cette affaire qui se chiffre en dizaine de millions. Kylian Mbappé, actuellement au Real Madrid, avait saisi la Ligue de football professionnel (LFP) pour récupérer 55 millions d’euros de salaires et primes impayés par le PSG. Il a rejeté ce mercredi 11 septembre la médiation proposée par la LFP avec son ancien club.

Kylian Mbappé réclame 50 millions d’euros au PSG après son départ au Real Madrid, voici pourquoi

Les avocats des deux parties étaient réunis ce mercredi matin à l’invitation de la commission juridique de la LFP. « La Commission a insisté sur la mise en place d’une médiation entre les parties, que le Paris Saint-Germain recherche depuis de nombreux mois », s’est « réjoui » le club dans un communiqué.

« L’éventualité d’une médiation a été évoquée ce matin lors de cette audience. Cette hypothèse a été rejetée, en séance, par le représentant du joueur », a pour sa part indiqué l’entourage de Kylian Mbappé dans un communiqué à l’AFP. « Une médiation serait inutile pour constater le défaut de paiement qui ressort de la simple analyse des bulletins de paie du joueur », a poursuivi cette source, sans préciser quelles options Mbappé choisirait d’explorer. Parmi ses possibilités, porter l’affaire devant l’UEFA ou encore le conseil de prud’hommes.

Un occulte accord en août 2024

Le PSG se montre confiant, puisque de tels recours seraient longs et incertains. Et parce qu’il est prêt à faire témoigner son directeur sportif Luis Campos et même l’entraîneur Luis Enrique, présents dans la pièce lors d’un accord verbal en août 2023. En début d’année, avant la décision du joueur de partir, les deux camps avaient affirmé que Mbappé avait renoncé à une partie de ses primes dans un accord passé avec le PSG, après sa mise à l’écart de l’équipe durant un mois.

« Mais le club ne démontre pas l’existence d’un tel accord. A fortiori, il n’en prouve ni la signature ni l’homologation » et l’accord « serait donc nul et non avenu en application des dispositions de l’article 256 de la charte du football professionnel », assure l’entourage du capitaine de l’équipe de France.

Le PSG, dans une lettre le 1er juillet de son secrétaire général Victoriano Melero, parle de « gentlemen’s agreement » et d’accord verbal passé devant de nombreux témoins. Il estime que la déclaration du 3 janvier du joueur lui-même ajoute à sa valeur juridique. Kylian Mbappé avait en effet déclaré ce jour-là à la presse : « Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties, à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, c’est le plus important ».

Mais cette « sérénité » a vite laissé place à des échanges de courrier entre les avocats des deux parties, ces derniers mois. L’affaire ne semble donc pas près de se régler à l’amiable, alors que le divorce entre Mbappé et le PSG était déjà entamé bien avant qu’il quitte le club de la capitale.

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