Kristen Stewart trouve sa couverture pour « Rolling Stone » bien trop sage

La une du dernier numéro de Rolling Stone avec Kristen Stewart a été l’objet de nombreuses questions posées à l’actrice de 33 ans.
Capture d’écran X La une du dernier numéro de Rolling Stone avec Kristen Stewart a été l’objet de nombreuses questions posées à l’actrice de 33 ans.

CINÉMA - Pas assez « uncensored » à son goût. Récemment mise à l’honneur par le magazine Rolling Stone, l’actrice Kristen Stewart s’est exprimée sur la couverture du magazine face aux nombreuses questions des journalistes présents à Berlin pour l’avant-première de Love Lies Bleeding, une romance queer dans lequel elle tient le rôle principal.

Robert Pattinson et Kristen Stewart de retour à l’écran? David Cronenberg y pense

Comme le rapporte Deadline ce dimanche 18 février, Kristen Stewart avait encore des choses à dire après cette collaboration avec le magazine américain dans lequel elle fait notamment le bilan d’Hollywood concernant les questions de genre et d’orientation sexuelle. Un sujet présent jusqu’à la une de Rolling Stone, où l’actrice coiffée d’une coupe mulet pose avec la main dans un « jockstrap » (string masculin). Une couverture qui, pour Rolling Stone, « envoie un message sans équivoque : hypersexualisé, de gauche et androgyne, et qui envoie valser les codes genrés ».

Dans ce numéro nommé en français « Kristen Stewart sans interdits », l’actrice exprimait justement son envie de « faire les choses les plus gays possibles, sans rien à foutre du regard des autres ». Ce qu’elle a confirmé à Berlin lorsqu’elle a été interrogée sur cette une, assurant avoir passé « un bon moment », à un détail près.

Elle aurait aimé que la couverture aille encore plus loin dans sa représentation de la sexualité queer. « L’auteur de la couverture était formidable et l’a bien façonnée. Cependant j’aime la façon dont l’article a été qualifié de ’sans interdits’, alors qu’en réalité la couverture a été censurée parce que l’existence d’un corps féminin vous imposant toute sorte de sexualité qui n’est pas conçue ou désirée par des hommes hétérosexuels, les gens ne sont pas très à l’aise avec ça », a lâché la comédienne face aux nombreuses réactions suscitée par cette une, pourtant trop sage à son goût.

L’actrice saluée pour ses rôles dans Spencer et Sils Maria poursuit en indiquant que les interviews et les shootings auxquelles se prêtent généralement les artistes féminines « poussent de manière très restrictive cette idée d’’empowerment’ parce qu’elles mettent tout le monde plus à l’aise face au fait que nous avons été si opprimées ».

« Vous pouvez prendre des photos différentes ; dire que ça va aussi. C’est fou qu’il n’y ait pas plus de photos comme ça ! C’est pas si compliqué », a fini par ajouter la comédienne. Enfin presque, elle s’est permis de clore le sujet sur le ton de l’humour en affirmant qu’elle « avait hâte de venir à la conférence de presse pour toutes les questions complémentaires » sur ce qu’elle exprimait à l’intérieur de l’article pour Rolling Stone.

Interview dans laquelle elle a d’ailleurs rappelé que les propos que Donald Trump avait tenus au sujet de sa relation avec Robert Pattinson avaient été l’un des éléments déclencheurs de son premier coming out médiatique, lors d’une émission du SNL en 2017. Elle avait alors déclaré face caméra : « Donald, si tu ne m’aimais pas à l’époque, tu ne m’aimeras probablement pas vraiment maintenant, parce que je présente le SNL et que je suis tellement gay, mec ».

À voir également sur Le HuffPost :

Pourquoi «Spencer» ne ressemble à aucun autre biopic sur Diana?

Pedro Pascal ou le Zodiac ? La méthode de l’acteur pour apprendre ses répliques intrigue