Kremlin, Cedeao, enfants amérindiens, Iran : les informations de la nuit

Le président russe Vladimir Poutine serre la main du Premier ministre slovaque Robert Fico pendant une visite surprise de ce dernier à Moscou, le 22 décembre 2024.

Le Premier ministre slovaque en visite surprise à Moscou. Le président russe Vladimir Poutine a reçu dimanche au Kremlin Robert Fico, a annoncé la présidence russe. Cette visite d’un dirigeant occidental à Moscou, très rare, n’avait pas été annoncée officiellement. Sur sa chaîne Telegram, la présidence russe a accompagné cette annonce d’une vidéo sur laquelle les deux hommes se sourient et se serrent la main avant de s’asseoir côte à côte. Fico, qui dirige à nouveau depuis l’automne 2023 le gouvernement de la Slovaquie, un pays membre de l’UE et de l’Otan, “a adopté une position plus amicale envers Moscou que les autres chefs d’État” européens, rappelle le Financial Times. Il a notamment décidé de stopper toute aide militaire à l’Ukraine et plaide pour des pourparlers de paix. Il reproche aussi à Kiev de mettre en péril l’approvisionnement de son pays en gaz russe, dont il est très dépendant. L’Ukraine compte mettre fin le 1er janvier au contrat permettant aux hydrocarbures russes de transiter par son territoire.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso rejettent le délai de rétractation accordé par la Cedeao. Les trois pays qui forment l’Alliance des États du Sahel (AES), tous gouvernés par des juntes hostiles à la France, ont annoncé en janvier leur volonté de quitter la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, une organisation rassemblant aujourd’hui 15 pays et qu’ils jugent instrumentalisée par l’ancienne puissance coloniale. Lors d’un sommet il y a une semaine à Abuja, la Cedeao avait annoncé un délai de rétractation de six mois pour que les trois pays puissent revenir sur leur décision après la date de leur départ officiel, fin janvier 2025. Dimanche, les trois régimes militaires ont rejeté ce délai, accusant “la France de complot”, note le site Africa Guinée : Ils voient dans le délai de rétractation de la Cedeao une “énième tentative qui permettrait à la junte française et à ses supplétifs de poursuivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation contre l’AES”.

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