Koba LaD mis en examen pour « homicide involontaire aggravé » et placé en détention provisoire
FAITS DIVERS - Un accident mortel, qui s’est produit dans la nuit de mardi 10 à mercredi 11 septembre. Koba LaD était au volant sous l’emprise de « stupéfiants » d’une berline de sport qui a percuté un autre véhicule. Ce samedi 14 septembre, le rappeur a été mis en examen et écroué, selon le parquet de Créteil, ville où s’est produit l’accident.
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Koba LaD a été « mis en examen des chefs d’homicide involontaire aggravé et blessures involontaires aggravées, et placé en détention provisoire », a précisé cette même source. Il avait été placé en garde à vue jeudi 12 septembre, après avoir été hospitalisé jusque-là. Une enquête avait par ailleurs été ouverte pour homicide involontaire par conducteur et blessures involontaires par conducteur.
Le mis en cause a réagi sur ses réseaux sociaux ce samedi soir en publiant une story Instagram. « Je suis dévasté par la perte tragique de mon ami Will et depuis mardi soir je pense avant tout à sa famille, son épouse et ses enfants, avec qui je partage l’immense tristesse et le deuil » a affirmé le rappeur.
Un mort et deux blessés
L’artiste qui réside en Essonne, était au volant mardi soir, avait détaillé une source proche du dossier, quand son véhicule, une berline sportive de luxe, est arrivé « à pleine vitesse » sur une bretelle de sortie d’une station essence sur l’autoroute A86 et a percuté un poids lourd qui stationnait.
Le passager avant, né en 1994, est décédé. Le véhicule conduit par Koba LaD transportait également une passagère arrière, née en 1999, qui a été légèrement blessée dans l’accident. Le conducteur du poids lourd percuté a lui aussi été « légèrement blessé », avait ajouté le parquet.
L’interprète de 911 avait déjà été impliqué dans un accident de voiture en 2020. Il avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 140 heures de travaux d’intérêt général pour un accident de voiture à Marseille. Le rappeur avait pris la fuite après les faits, avant de se présenter trois jours plus tard à la police.
Il avait aussi écopé à cette occasion de quatre mois de suspension de permis lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (procédure de « plaider coupable »).
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