Au Kenya, le bilan du "massacre de Shakahola" dépasse les 200 morts
Plus de 20 corps ont été exhumés samedi, portant à plus de 200 le nombre de dépouilles découvertes depuis mi-avril dans la forêt de Shakahola, située dans l'est du Kenya, où se réunissait une secte dont le chef aurait dit de jeûner pour "rencontrer Jésus".
Le bilan du "massacre de Shakahola" dans une forêt du sud-est du Kenya, où se réunissait une secte dont le chef prônait le jeûne pour "rencontrer Jésus", s'élève désormais à 201 morts après la découverte, samedi 13 mai, de 22 nouveaux corps, a annoncé la préfète de la région.
La police estime que la plupart des corps découverts près de la ville côtière de Malindi sont ceux d'adeptes de la secte de Paul Nthenge Mackenzie, un ancien chauffeur de taxi, autoproclamé "pasteur" de l'Église Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) qu'il a créée.
La préfète de la région, Rhoda Onyancha, a précisé que 26 personnes avaient été arrêtées à ce jour, dont Paul Nthenge Mackenzie et un "gang d'hommes de main" chargés de vérifier qu'aucun adepte ne rompait le jeûne ou ne s'échappait de la forêt.
Paul Mackenzie s'était rendu aux autorités le 14 avril, après la découverte par la police des premières victimes dans la forêt de Shakahola. Une cinquantaine de fosses communes ont été découvertes depuis.
Les enquêteurs vont interrompre les exhumations au cours des deux prochains jours pour réorganiser leurs opérations, qui devraient reprendre mardi, a ajouté Rhoda Onyancha.
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