Kennedy, Russie et taux d’intérêt de la Fed : les informations de la nuit
Présidentielle américaine : Robert F. Kennedy Jr. jette l’éponge et se rallie à Trump. Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr., neveu de l’ancien président démocrate John F. Kennedy, a annoncé vendredi la suspension de sa campagne et son ralliement au candidat républicain Donald Trump. “Le retrait du candidat indépendant ajoute un nouveau rebondissement à une course à la présidentielle déjà chaotique”, remarque Politico. “Les positions peu orthodoxes de Kennedy ont séduit [des électeurs] démocrates et républicains” et “les deux partis craignaient qu’il ne soit le plus grand trouble-fête électoral depuis des décennies”. Et dans une élection présidentielle “incroyablement serrée” comme celle de novembre prochain, il suffirait qu’une “fraction des soutiens de Kennedy se porte sur Trump” pour faire pencher la balance dans les États clés. En campagne dans le Nevada, Donald Trump a salué le ralliement “très appréciable” de Kennedy, “un type super, respecté de tous”.
Russie : plusieurs morts dans une prise d’otages dans une prison. Quatre détenus d’une prison de la région de Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, ont pris le contrôle de l’établissement pendant plusieurs heures vendredi, prenant plusieurs employés et prisonniers en otage. “Au moins trois gardiens de prison ont été tués” et “les quatre assaillants ont été éliminés” par les forces spéciales, rapporte The Moscow Times, citant le service fédéral des prisons (FSIN). Plusieurs personnes ont également été blessées. Des vidéos de la prise d’otages, visionnées par plusieurs médias mais non authentifiées, semblent incriminer l’État islamique (EI). Mi-juin, plusieurs membres de l’organisation jihadiste avaient été tués après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires dans une prison de la région de Rostov (sud-ouest), voisine de celle de Volgograd.
États-Unis : le président de la Fed déclare que “le temps est venu” d’abaisser les taux. Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a envoyé vendredi “le signal le plus fort à ce jour” d’une baisse imminente des taux d’intérêt, déclarant que la banque centrale avait “l’intention d’agir pour éviter un nouvel affaiblissement du marché du travail américain”, écrit le Wall Street Journal. “Nous ne souhaitons pas un nouveau ralentissement de la situation sur le marché du travail”, a déclaré M. Powell dans un discours prononcé vendredi lors de la réunion annuelle de la banque centrale à Jackson Hole (Wyoming). “Le temps est venu d’ajuster notre politique”, a-t-il estimé. Ces propos laissent entendre que la Fed devrait abaisser ses taux dès septembre, lors de sa dernière réunion avant l’élection présidentielle de novembre, “mettant un terme à [sa] campagne historique de lutte contre l’inflation”, observe le quotidien économique. Les taux se situent actuellement dans une fourchette de 5,25 à 5,5 %, leur plus haut niveau depuis 23 ans.