Kendji Girac de retour avec le single "Si seulement...", le premier depuis sa blessure par balle
Kendji Girac renoue avec son public. Le chanteur de 28 ans dévoile ce vendredi 30 juin un nouveau single intitulé Si seulement..., écrit et composé par Vianney, qui cosigne le texte avec Renaud Rebillaud. Un retour symbolique: il s'agit du premier morceau du chanteur depuis sa blessure avec une arme à feu, survenu en avril dernier.
"Pardon si j'ai préféré me détruire, quitte à risque d'abîmer mon empire", chante-t-il notamment dans cette ballade introspective.
L'interprète de Color Gitano avait annoncé ce nouveau morceau jeudi 29 août, par le biais de deux publications sur Instagram. Dont une vidéo, dans laquelle il faisait part de son désir de transparence avec son public:
"J'ai pris le temps de travailler une belle chanson", y confiait-il, "de dire ce que j'avais envie de dire vraiment au plus profond de mon âme, et cette chanson je l'ai faite rien que pour vous."
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"C'est la première fois que je vous tutoie dans cette chanson parce que c'est toi, mon public, qui a été là depuis le début", expliquait-il encore. "Ça fait dix ans, donc je me devais de faire une chanson rien que pour toi". Kendji, son tout premier album, est en effet sorti le 8 septembre 2014.
Blessure par balle
Le chanteur était revenu fin juin sur sa blessure par balle qu'il s'était lui-même infligé lors d'une nuit du mois d'avril, sur une aire d'accueil de gens du voyage à Biscarosse dans les Landes, sur fond de tensions dans son couple et d'addiction à l'alcool et à la cocaïne. "Je suis rentré dans une spirale que je ne souhaite à personne. Je me suis perdu", avait-il alors déclaré, s'excusant auprès de son public.
"J'ai failli perdre la vie, l'amour de ma famille, de mon public, de mes amis. Ma fille a failli perdre son père. Je ne sais pas ce qui s'est passé", avait dit le chanteur. "Je veux redevenir le garçon que j'étais, que je suis au fond de moi."
Il avait été transporté en urgence à l'hôpital à Bordeaux, son pronostic vital engagé. Alors qu'il avait d'abord affirmé avoir voulu tirer avec un pistolet semi-automatique pour impressionner sa compagne qui souhaitait rompre avec lui, Kendji Girac a ensuite déclaré aux enquêteurs qu'il "n'avait pas conscience de ce qu'il faisait avec cette arme et qu'il n'avait donc pas voulu faire pression sur sa compagne".
Cette dernière ayant de son côté estimé qu'elle ne se sentait pas victime de violences psychologiques, cette procédure a été classée sans suite.