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Ken Follett nous raconte ses dimanches on ne peut plus british : "Ça commence par du thé..."

Voilà donc l’homme qui a ressuscité le temps des cathédrales et la vie de leurs bâtisseurs pour près de 50 millions de lecteurs! Effet de la pandémie et magie des visioconférences, Ken Follett, l’auteur de la saga médiévale Les Piliers de la terre, surgit sur notre ordinateur pour nous raconter, dans son délicieux français, ses dimanches on ne peut plus british : "Ça commence par du thé English Breakfast, de Fortnum and Mason..."

Assis à son bureau, dos à sa bibliothèque de bois brun, il ressemble à un étudiant qui n’aurait pas vu le temps filer derrière ses lunettes. Voilà quarante-six ans qu’il a publié son premier roman, un thriller d’espionnage pas du tout médiéval (The Big Needle, non traduit en France). À l’époque, journaliste tirant le diable par la queue, il espérait toucher assez d’argent pour faire réparer sa voiture.

Depuis, il a gagné de quoi s’offrir une écurie de Formule 1 et mène, avec sa femme – l’ex-députée Barbara Follett, dont il partage les convictions travaillistes –, une vie que l’on imagine confortable. Cela ne l’a pas rendu prétentieux : le seul moment de l’entretien où Ken Follett a manifesté quelque fierté, c’est lorsqu’il a évoqué les omelettes qu’il confectionne lui-même "avec une petite salade" pour les dîners dominicaux. Pour le reste...

La presse et les labradors

"Si j’écris le dimanche? Oh, ça m’est arrivé à l’époque des Piliers, mais aujourd’hui j’ai 71 ans et j’aime que mes dimanches soient déco...


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