Kemi Badenoch nouvelle cheffe des Tories, Ukraine, Bolivie : les informations de la nuit
Royaume-Uni : Kemi Badenoch, nouvelle cheffe des Tories. Kemi Badenoch a été élue, samedi 2 novembre, à la tête du parti conservateur britannique, devenant, à 44 ans, la première femme noire à diriger un grand parti politique au Royaume-Uni, relate la BBC, qui qualifie d’“historique” sa victoire. Elle a battu Robert Jenrick, 42 ans, par 12 418 voix après une course marathon pour remplacer Rishi Sunak, qui a conduit le parti à la plus grande défaite de son histoire lors des élections générales de juillet. Kemi Badenoch, qui est le sixième personne à diriger le parti conservateur en moins de neuf ans, “est désormais confrontée à la tâche d’unifier un parti fracturé et de diriger l’opposition au gouvernement travailliste de Sir Keir Starmer”, souligne la chaîne. Dans son discours de victoire, elle a promis de “renouveler” le parti et a déclaré qu’il était “temps de se mettre au travail”.
L’armée ukrainienne dit repousser une puissante offensive russe. Les forces ukrainiennes freinent l’une des offensives les plus puissantes de la Russie depuis le début de l’invasion de Moscou en 2022, a déclaré le commandant en chef des armées, Oleksandr Syrsky, rapporte The Guardian. Les troupes russes ont avancé en septembre à leur rythme le plus rapide depuis mars 2022, selon des données libres de droit. Le général Oleksandr Syrskyi a également dit avoir informé le chef d’état-major interarmées de l’armée américaine, le général Charles Brown, de la situation “difficile” sur la ligne de front et des “besoins urgents” de l’armée ukrainienne et que Brown l’avait assuré du soutien continu des États-Unis. Washington a annoncé vendredi fournir 425 millions de dollars supplémentaires d’aide militaire à l’Ukraine.
En Bolivie, les partisans de l’ex-président Morales retiennent 200 militaires. Les partisans de l’ex-président bolivien Evo Morales retiennent au moins 200 militaires en otage, après l’assaut de trois casernes dans le cadre des manifestations antigouvernementales qui ont débuté dans le pays il y a une vingtaine de jours, selon les autorités. L’armée bolivienne a déclaré vendredi qu’un “groupe armé irrégulier” avait enlevé du personnel militaire et saisi des armes et des munitions dans la base située près de la ville de Cochabamba, dans le centre de la Bolivie. Le ministère bolivien des affaires étrangères a déclaré que plus de 200 militaires avaient été pris en otage au cours de l’incident. Le président bolivien Luis Arce a déclaré que le groupe armé était “affilié” à l’ancien président Evo Morales, mais n’a fourni aucune preuve de cette affirmation, souligne CNN.