Katy Perry visée par une enquête aux Baléares après avoir dansé sur des dunes

Katy Perry a voulu refléter l’“Ibiza qu’elle voit et qu’elle vit” dans le clip de son dernier titre, Lifetimes, mis en ligne le 9 août, assure le journal local Diario de Ibiza. Dans cette vidéo produite par The Pedalier Films, société installée sur cette île de l’archipel espagnol des Baléares, tout ce que fait la chanteuse américaine est “spontané”, détaille le quotidien.

Elle y grignote des quelitas, ces biscuits à l’huile d’olive typiques des Baléares, déboule dans les rues de Dalt Vila, la vieille ville d’Ibiza, danse au Pacha, l’une des discothèques les plus célèbres de l’île, contemple le coucher de soleil…

“Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu” pour l’artiste âgée de 39 ans et son équipe de tournage, note ABC, journal de référence de la presse de droite en Espagne. Car le ministère de l’Environnement du gouvernement autonome des Baléares, aux mains des conservateurs du Parti populaire (PP), a ouvert contre eux une enquête préliminaire.

L’exécutif local veut savoir si Katy Perry et les responsables de la production de son clip ont commis une “infraction en ne disposant pas d’une autorisation de tournage” pour accéder aux dunes de l’île de S’Espalmador, dans le sud de l’archipel méditerranéen, où la Californienne se déhanche, relate ABC.

Un “cafouillage administratif” ?

Le site fait partie du parc naturel de Ses Salines et constitue le “système dunaire le mieux conservé des îles Baléares” tout en possédant une “grande valeur écologique” aux yeux du gouvernement régional, précise le journal madrilène.

Dans les colonnes d’El Periódico de Catalunya, la journaliste Pilar Martínez évoque plutôt un “cafouillage administratif” au sein de l’exécutif local : une “demande formelle” de tournage a bien été déposée par The Pedalier Films auprès de la direction générale des côtes et des littoraux de l’archipel. Néanmoins, en raison d’un “apparent manque de communication” ou, “plus probablement”, à cause de la longueur des délais de traitement, le document n’est pas parvenu à temps dans les bureaux du ministère de l’Environnement régional, qui fournit dans ce cas les autorisations.

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