Karl Olive a publié une tribune dans Le Journal du Dimanche mais échappe à une sanction de Renaissance

Karl Olive, député Renaissance, échappe à la sanction après une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche
Karl Olive, député Renaissance, échappe à la sanction après une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche

POLITIQUE - Amnistie de rentrée. Le député Renaissance Karl Olive a échappé ce lundi 4 septembre à une sanction de son groupe parlementaire, pour avoir publié une tribune dans les colonnes du Journal du Dimanche, hebdomadaire où le changement de direction a provoqué des débats en Macronie, rapporte LCP.

Une information que l’intéressé a confirmée au HuffPost. « Il n’y a eu ni convocation, ni sanction », assure Karl Olive qui « n’imaginait pas autre chose ».

Le 20 août, le député des Yvelines a publié dans le journal une tribune pour défendre la « démocratie participative » et la « démocratie de proximité ». Le choix du support, alors que l’immense majorité des journalistes quittaient la rédaction pour protester contre l’arrivée de Geoffroy Lejeune, avait fait grincer des dents le président des députés Renaissance Sylvain Maillard. « Ce journal n’apporte toujours pas la garantie nécessaire de pluralité que notre groupe attend. Cette ’participation’ n’engage en aucun cas les députés Renaissance », avait réagi le député de Paris, laissant la porte ouverte à des sanctions.

Depuis, avant même d’être entendu par le bureau, Karl Olive a échangé avec le président du groupe Sylvain Maillard. « Cet entretien a permis un échange franc et apaisé. Dans cet esprit d’apaisement et de cohésion du groupe, il a été décidé en réunion que monsieur Olive ne fera pas l’objet de sanctions personnelles », écrit le groupe dans un communiqué.

« Chacun est libre de s’exprimer où il veut »

« Ça s’est très bien passé, apaisement total » résume Karl Olive. Selon lui, les échanges au bureau ont été « l’occasion de poser ce sujet de fond avec les députés de la majorité », avec à la clé une ligne claire actée : « Chacun est libre de s’exprimer où il veut, quand il veut, en prenant ses responsabilités », décrypte en substance le député.

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Lui assume ses passages dans des médias aux valeurs différentes des siennes : « La politique de la chaise vide n’est pas une bonne politique », se défend-il. Le sujet a néanmoins vocation à revenir sur la table prochainement, est-il précisé sur le communiqué.

Avant le député des Yvelines, c’est la nouvelle secrétaire d’État à la Ville Sabrina Agresti-Roubache qui avait choisi Le JDD pour sa première interview. La démarche avait heurté le ministre Clément Beaune, figure de l’aile gauche de la majorité. De son côté, la secrétaire d’État a invoqué la liberté d’expression et le besoin de pluralisme pour justifier son choix : « Le pluralisme, c’est accepter la confrontation », avait-elle répliqué. Un point de vue similaire à celui de Karl Olive mais qui n’a pas empêché les critiques de la gauche. « Face à l’extrême droite, la passoire macroniste », a ainsi réagi le député Génération.s Benjamin Lucas à l’absence de sanction.

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