Kamala Harris : pure progressiste ou vraie opportuniste ?
Dans une Amérique sous tension où militants des Black Lives Matter (BLM) et suprémacistes blancs rêvent de s’entre-tuer, la question de l’appartenance raciale pèse chaque jour un peu plus dans les débats.
Pour le trône suprême, il lui faudra attendre encore un peu – quatre ans normalement –, mais, sortie sans gloire d’une primaire calamiteuse, Kamala Harris a toutes les raisons de se féliciter du chemin déjà parcouru. Le 20 janvier, le sacre de Joe Biden, protégé par 20 000 membres de la Garde nationale, aura été aussi largement le sien, tant la nouvelle vice-présidente est créditée d’avoir modernisé, rajeuni et " coloré " l’image du successeur de Donald Trump. Dans une Amérique sous tension où militants des Black Lives Matter (BLM) et suprémacistes blancs rêvent de s’entre-tuer, la question de l’appartenance raciale pèse chaque jour un peu plus dans les débats. Vogue l’a appris à ses dépens, accusée de " blanchiment " excessif des photos de la vice-présidente, à laquelle la revue a consacré plusieurs pages. L’ex-sénatrice de Californie n’a pas semblé s’en émouvoir plus que cela. Au demeurant, elle n’a jamais manqué de mettre en avant ses " origines " – père jamaïcain, mère indienne – comme on brandit un blanc-seing.À l’image de Melina Abdullah, cofondatrice des BLM, certains " inspecteurs " du camp progressiste lui ont donné quitus. D’autres, plus sourcilleux, ne lui pardonnent toujours pas les épisodes les plus répressifs de sa carrière judiciaire, d’abord comme...
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