Kamala Harris occupe le terrain pour redynamiser la campagne très statique de Joe Biden

La crise sanitaire a changé les habitudes de campagnes et grandement limité les déplacements du candidat démocrate. Sa colistière tente de faire mouche avec des visites éclaires et ciblées.

Le ton est jovial, presque enjoué. « Je suis très heureuse d’être de retour à Atlanta, en Géorgie », a lancé Kamala Harris, dès sa descente de l’avion privé. D’ordinaire plus réticente à parler à la presse, la démocrate opte désormais pour une stratégie de communication frontale, dans la dernière ligne droite de la présidentielle contre Donald Trump.

< blockquote class = "twitter-tweet"> < p lang = "en" dir = "ltr">. @KamalaHarris < /a > has arrived in Atlanta, where she talked of the Democratic goal of flipping Georgia for the first time since 1992. < a href = "https://twitter.com/hashtag/gapol?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw"> #gapol < /a > < a href = "https://t.co/ObTiCNAHwn"> pic.twitter.com/ObTiCNAHwn — Greg Bluestein (@bluestein) < a href = "https://twitter.com/bluestein/status/1319660150244900865?ref_src=twsrc%5Etfw"> October 23, 2020 < /a > < /blockquote > < script async src = "https://platform.twitter.com/widgets.js" charset = "utf-8"> < /script >

Réduction drastique des déplacements

Lors de son passage en Géorgie vendredi dernier, elle a enchaîné les rendez-vous de campagne à un rythme qui relève presque du tourbillon après des mois de campagne démocrate paralysés par la pandémie de Covid-19. Cependant, on reste loin des campagnes présidentielles d’avant le coronavirus, lorsque les candidats sillonnaient les États-Unis en une journée. Ou de celui du républicain Donald Trump, qui multiplie les meetings malgré la crise sanitaire.

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Au nom du principe de précaution, le ticket Biden-Harris limite les déplacements. Et seule une poignée de journalistes accompagne les candidats, avec peu d’occasions de poser des questions. Une stratégie de l’esquive qui rend leurs discours peu audibles dans les médias nationaux, dominés par...

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