Kamala Harris, climat, Brics, Autriche, Canada : les informations de la nuit
Présidentielle américaine : Harris convie Obama et Springsteen à Atlanta. La candidate démocrate a invité jeudi soir ces deux “icônes dans l’espoir d’électrifier le public et surtout de mobiliser les électeurs”, dans “la dernière ligne droite de la course” à la Maison Blanche, résume le Washington Post. L’ancien président et le chanteur ont chauffé la salle et appelé les électeurs de Géorgie à soutenir la démocrate. Au même moment Donald Trump concluait un discours dans l’Arizona, un autre État qui sera décisif pour cette élection scrutée par le monde entier. “Nous sommes une décharge. Nous sommes comme la poubelle du monde”, a lancé le républicain de 78 ans, qui ne cesse de durcir sa rhétorique migratoire, meeting après meeting. Il a ajouté, au sujet de sa rivale démocrate et de sa gestion de l’immigration : “Une personne responsable d’un tel bain de sang sur notre sol ne peut être autorisée à devenir présidente des États-Unis”. Les deux candidats concentrent leurs efforts sur les sept États pivots dans lesquels aucun des deux n’a réussi à creuser l’écart au-delà de la marge d’erreur : Géorgie et Arizona, donc, mais aussi Nevada, Pennsylvanie, Caroline du Nord, Michigan et Wisconsin.
Climat : sans une diminution des émissions, l’objectif des 1,5 °C “sera bientôt mort”, prévient l’ONU. Le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), publié à moins d’un mois de la COP29 en Azerbaïdjan, montre qu’un “an après que les dirigeants du monde ont fait le serment historique de s’éloigner des combustibles fossiles, les pays n’ont pratiquement fait aucun progrès dans la réduction des émissions”, souligne le New York Times. “Même si les sources d’énergie renouvelables comme l’éolien et le solaire connaissent une croissance rapide dans le monde, la demande d’électricité augmente encore plus rapidement, ce qui signifie que les pays continuent de consommer davantage de combustibles fossiles chaque année”. Pour l’ONU, les politiques de réduction des émissions mises en place pour l’heure par les pays entraîneraient un réchauffement “catastrophique” de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l’ère-préindustrielle. Même en intégrant toutes les promesses de faire mieux, les températures mondiales grimperaient de 2,6 °C, avec à la clé une série de “points de bascule” irréversibles. “Nous avons besoin d’une mobilisation mondiale d’une ampleur et d’un rythme jamais vus auparavant, et ce dès maintenant, ou l’objectif de 1,5 °C sera bientôt mort”, a averti Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.
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