Kamala Harris accepte l’investiture “historique” du Parti démocrate
Au long d’un discours de trente-cinq minutes, “le plus important de sa carrière”, Kamala Harris, “deuxième femme à briguer officiellement la présidence des États-Unis pour l’un des deux grands partis, a accepté l’investiture d’un parti enthousiaste et uni autour de sa personne”, et a “appelé à l’unité”, résume El País.
La vice-présidente américaine a promis de “tracer un nouveau chemin” pour les États-Unis et de “dépasser l’amertume, le cynisme et les batailles” qui ont divisé la nation par le passé.
“Je serai une présidente qui nous unira autour des plus grandes aspirations. Une présidente qui dirigera et écoutera. Qui sera réaliste, avec un sens pratique et un sens commun”, a-t-elle lancé, soulignant que la prochaine élection serait “une bataille pour l’avenir de l’Amérique”.
“Telle une procureure livrant sa plaidoirie finale”, Mme Harris – qui fut notamment la procureure générale de Californie avant de devenir la vice-présidente de Joe Biden – a également “fustigé [Donald] Trump point par point, l’accusant à plusieurs reprises d’avoir pour objectif d’éroder les valeurs démocratiques du pays s’il revenait à la Maison-Blanche”, relève The New York Times.
Partisans en liesse
Mais elle a aussi “présenté sa politique sur l’immigration, les droits reproductifs et les conflits mondiaux”, s’engageant à continuer de soutenir l’Ukraine, et appelant à soulager la souffrance des Palestiniens à Gaza, sans se départir du soutien à Israël et au droit de ce dernier à se défendre, note Politico.
“Pendant qu’elle parlait, une foule compacte de partisans en liesse applaudissait et brandissait des drapeaux américains”, raconte The Washington Post. “Beaucoup portaient du blanc, couleur associée au mouvement des suffragettes”, et “plus de 100 000 ballons rouges, blancs et bleus” ont été lâchés à la fin de son discours, au son de Freedom, de Beyoncé – qui, malgré une rumeur tenace, n’est finalement pas apparue à la convention.
“Ce moment de célébration illustrait la rapidité avec laquelle la fortune des démocrates a changé au cours des deux derniers mois”, du “débat désastreux de Joe Biden” face à Donald Trump aux “luttes intestines autour de sa candidature”, avant “une prompte union derrière Harris après le retrait de Biden, le 21 juillet”, analyse le quotidien américain.
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