« Kaizen », le documentaire d’Inoxtag sur son ascension controversée de l’Everest, bientôt sur TF1

Le documentaire « Kaizen » a été mis en ligne sur YouTube, samedi 14 septembre.
Capture d’écran YouTube Le documentaire « Kaizen » a été mis en ligne sur YouTube, samedi 14 septembre.

MÉDIAS - Carton fulgurant sur YouTube et dans les salles de cinéma, le film de l’ascension controversée de l’Everest par Inoxtag va tenter de connaître le même succès à la télévision. Ce lundi 16 septembre, TF1 a annoncé avoir obtenu les droits de diffusion de Kaizen, le documentaire du youtubeur français, qui sera diffusé sur la chaîne le mardi 8 octobre à 23 h 30, après Koh-Lanta.

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Kaizen sera également disponible gratuitement sur la plateforme de streaming TF1 + à partir du 28 septembre, apprend-on dans un communiqué de la chaîne.

Mis en ligne ce samedi à 14 h 30 sur YouTube, où il est numéro un des tendances en France ce lundi, ce film de près de 2 h 30 a généré plus de 11 millions de vues et plus de 95 000 commentaires, souvent dithyrambiques, en 24 heures, et récolté plus d’un million de « j’aime ». « Des chiffres très exceptionnels qui montrent l’engouement pour ce documentaire », selon un porte-parole de YouTube sollicité par l’AFP.

Son récit suit le défi d’Inoxtag, néophyte en alpinisme suivi par plus de 8 millions d’abonnés sur YouTube, de gravir l’Everest, le plus haut sommet du monde (plus de 8 800 mètres), en se préparant en un an. Le youtubeur avait dit se déconnecter de tous ses réseaux sociaux le temps de réaliser son ascension, dans une vidéo publiée au mois d’avril dernier.

Un projet et un documentaire controversés

Alors même que le film a attiré quelque 340 000 spectateurs lors des avant-premières dans les salles de cinéma, Kaizen s’est aussi attiré quelques critiques. « Sans intérêt », il a par exemple été dénoncé dans les colonnes de L’Équipe par l’alpiniste Pascal Tournaire, qui s’inquiète des conséquences en matière de surtourisme, un sujet pourtant dénoncé dans le documentaire.

Et tandis que le journaliste et spécialiste des réseaux sociaux Vincent Manilève a pointé du doigt sur X (anciennement Twitter) l’omniprésence des placements de produits (et leur discrète mention légale), d’autres utilisateurs ont déploré l’invisibilisation des sherpas, originaires du Tibet et largement responsables du succès des ascensions réussies par des Occidentaux.

« Plus de 255 sherpas sont morts sur les seuls sommets de plus de 8 000 mètres du Népal depuis les débuts de l’himalayisme. Et combien de gelés et d’estropiés ? L’omniprésence et la maîtrise des sherpas durant toute l’ascension – chaque client à l’Everest est accompagné par au moins un sherpa qui lui est attribué et veille sur lui à chaque pas – restent cachées », souligne notamment cet article de Libération. Inoxtag n’est, lui, pas revenu sur ces critiques à l’heure où nous écrivons ces lignes.

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