Kaaris accusé de violences conjugales par son ex-compagne a été relaxé
MUSIQUE - « On se félicite de cette décision ». Les avocats du rappeur Kaaris étaient soulagés ce vendredi 10 novembre, alors que le tribunal correctionnel d’Évry a relaxé leur client, suivant ainsi les réquisitions du parquet. Okou Gnakouri, de son vrai nom, était accusé de violences par son ex-compagne. Le rappeur de 43 ans comparaissait pour violences sur conjoint avec incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours, en récidive légale.
Kaaris visé par une enquête pour violences sur son ancienne compagne
La mère de sa fille, Linda P., l’accusait de lui avoir donner des coups de pied et de poing tout en lui arrachant les ongles, en janvier 2021, dans le garage du domicile de l’artiste à Linas (Essonne). Dans sa plainte, elle affirmait avoir eu besoin de « béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines ».
Face au juge Kaaris a assuré qu’il n’avait jamais été violent envers les femmes, un tel comportement étant contraire à ses valeurs de père de famille. « La cause des violences faites aux femmes est bien trop noble pour être instrumentalisée de la sorte », ont commenté Mes Yassine Maharsi et Yassine Yakouti estimant que cette décision allait permettre à Kaaris « de passer à autre chose ».
L’ex-compagne de Kaaris condamnée
Kaaris accusait de son côté son ex-compagne d’être entrée chez lui illégalement en escaladant un mur. Le rappeur a toutefois décidé de ne pas se constituer partie civile sur ce volet du dossier que le parquet souhaitait poursuivre.
En revanche, le tribunal a condamné Linda P., absente à l’audience, à 2 mois d’emprisonnement avec sursis pour dégradations légères sur le véhicule de la conjointe actuelle de Kaaris, Marion P. Cette dernière a également demandé un euro symbolique de dommages et intérêts.
Ancien protégé du rappeur Booba, Kaaris et lui sont depuis brouillés, une querelle qui a conduit à une bagarre entre les deux hommes et leurs entourages à l’aéroport d’Orly en août 2018. Kaaris a été condamné en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis pour ces faits. Il doit se produire en concert le 17 février à l’Accor Arena à Paris.
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