"La justice a tranché": Bruno Retailleau confirme la tenue d'un gala pro-Israël à Paris
Le ministre de l'Intérieur a confirmé que le gala "Israël is Forever", organisé à Paris la veille du match de football France-Israël qui se tiendra sous haute sécurité, aura bien lieu mercredi 13 novembre.
L'événement de soutien à l'État hébreu aura bel et bien lieu. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a confirmé ce mardi 12 novembre la tenue mercredi soir du gala "Israël is Forever" organisé mercredi soir à Paris à la veille du match de football France-Israël.
"La question s'est posée de l'interdiction mais la justice a tranché et donné raison à notre préfet de police qui n'a pas interdit cette manifestation pas plus qu'on ne va pas interdire d'autres manifestations qui sont opposées", a-t-il déclaré sur TF1.
Interrogé dimanche dernier sur BFMTV, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait fait savoir qu'il "n'interdira pas cette manifestation".
"Michel Barnier a rappelé que le gouvernement français n'avait rien à voir là-dedans. C'est une association qui a invité un ministre qui a pu tenir des propos extrêmement choquants et condamnés par la France et dont je comprends qu'il ne sera pas là", avait poursuivi le préfet de police.
Le ministre israélien d'extrême droite n'ira pas au gala
Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, dont la venue à Paris était attendue, ne se rendra finalement pas en France, a fait savoir son porte-parole. Ministre d'extrême droite, sa présence annoncée initialement au gala avait fait réagir associations et formations politiques.
"Ce ministre, ce n'est pas ma tasse de thé et il ne vient pas, il ne sera là pour ce gala", a confirmé Bruno Retailleau ce mardi soir sur TF1.
Le tribunal administratif, saisi par les opposants de cet événement avait jugé que "constatant que l'existence d'une menace caractérisée et imminente n'est pas établie, le juge des référés considère que les conditions ne sont pas remplies pour qu'il puisse ordonner à l'autorité investie du pouvoir de police d'interdire le gala".