Juppé, Fillon et Raffarin prennent la direction de l'UMP avec Chatel

Luc Chatel le 21 novembre 2012.

Celui qui aurait pu prendre la tête de l'UMP après la démission de Jean-François Copé, s'est vu proposer par le triumvirat le poste de secrétaire général du parti.

Le triumvirat composé des trois anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon, prend la «direction provisoire» de l’UMP, Luc Chatel étant nommé secrétaire général, après un vote unanime du bureau politique du mouvement, mardi à Paris, selon des sources concordantes. Les quelque 50 membres du BP, sorte de gouvernement élargi du parti, ont tous voté en faveur de la «proposition de résolution» faite par Jean-PierreRaffarin, Alain Juppé et François Fillon, les juppéo-fillonistes comme les sarkozystes et copéistes. Cette direction provisoire, installée après la démission forcée de Jean-François Copé, est en place jusqu’au congrès de l’automne qui élira un nouveau président.

Le Bureau politique de l'UMP a pris la décision de bon sens et de bon droit qui s'imposait

— Dominique Bussereau (@Dbussereau) June 10, 2014

Accompliront-ils l’exploit de contenter les différents courants de l’UMP ? A l’ouverture du bureau politique, ce mardi, le «triumvirat» avait proposé de confier à Luc Chatel le secrétariat général du parti. «Un compromis» censé permettre à l’UMP décapitée de traverser la période de turbulences ouverte par le scandale Bygmalion, jusqu’à la tenue d’un congrès le 12 octobre.

Alors que Jean-François Copé, poussé à la démission lors d’un précédent BP fin mai, doit quitter son poste dimanche prochain, les 50 membres du bureau politique se retrouvent ce soir pour régler la question de la «régence» du parti. Pour remplacer Copé, carbonisé par l’affaire Bygmalion, le bureau politique avait imaginé installer une «troïka» formé par trois anciens Premiers ministres, Alain Juppé, Françosi Fillon et Jean-Pierre Raffarin. Mais certains sarkozystes, se faisant lecteurs scrupuleux des statuts, ont ensuite contesté la légitimité de cet attelage. Et demandé que le (...)

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