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Julien Bayou réintègre le groupe écologiste à l’Assemblée

Julien Bayou à l’Assemblée le 20 octobre 2022.
ALAIN JOCARD / AFP Julien Bayou à l’Assemblée le 20 octobre 2022.

POLITIQUE - L’affaire est close et lui est de retour. Ce mardi 7 février, les députés écologistes ont acté la réintégration totale de Julien Bayou dans leurs rangs, après plusieurs mois de mise en retrait liée à des soupçons de violences psychologiques sur son ex-compagne, rapportent plusieurs médias.

Selon Le Parisien, le sujet a été mis sur la table lors d’une réunion du groupe par la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain. Sans unanimité mais sans opposition, les députés se sont mis d’accord pour que l’élu de Paris puisse reprendre une activité normale au Parlement. « Il n’y a pas eu de vote, personne ne s’est opposé à la fin de cette mise en retrait, mais il y a eu des prises de parole pour exprimer un malaise », confie un participant à 20minutes.

Après les déclarations de Sandrine Rousseau en septembre et l’ouverture d’une enquête interne par la cellule d’investigation sur les violences sexistes et sexuelles d’EELV, Julien Bayou avait été mis à l’écart, avec un temps de parole réduit dans l’hémicycle, de très rares interventions publiques et médiatiques et la perte de la coprésidence des députés.

Chatelain reste seule présidente des députés écolos

Le député de Paris ne récupérera pas ce poste, qui reste donc pleinement attribué à Cyrielle Chatelain. En revanche, il sera désormais plus libre de s’exprimer et de porter des projets au nom du groupe écologiste. « J’ai hâte de reprendre pleinement l’exercice de mon mandat et de m’engager pleinement dans la bataille contre la réforme des retraites » s’est-il réjoui dans les colonnes du Parisien.

Le 1er février dernier, la cellule d’enquête du parti a annoncé clore le dossier, faute de preuve. « L’audition initiale, point de départ de l’investigation, n’a pas pu avoir lieu. Ne pouvant donc pas mener à bien son enquête, la Cellule a décidé de clore ce dossier », a précisé la direction des Verts dans un communiqué, tout en déplorant une « situation évidemment satisfaisante pour personne ».

Sur BFMTV ce mercredi, Sandrine Rousseau a d’ailleurs refusé de se prononcer sur l’innocence de son collègue. Elle a seulement regretté que « les femmes qui se sont exprimées dans la presse n’aient pas senti les conditions remplies (…) pour pouvoir s’exprimer au sein du parti ». « Je continuerai à soutenir la parole des femmes et si cela se reproduit, je le referai », a-t-elle maintenu, alors que sa prise de parole publique lui avait valu des critiques en interne, Julien Bayou l’accusant même de « dévoyer » le féminisme.

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