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Julian Alaphillippe, le retour du héros

Le champion du monde est en France. Sacré dimanche à Imola, en Italie, Julian Alaphilppe se repose cette semaine avant de disputer la mythique course de Liège-Bastogne-Liège.

Vingt-trois ans que le cyclisme français attendait son messie. Un coureur capable de succéder à Laurent Brochard pour porter à nouveau la tunique arc-en-ciel de champion du monde. «C’est le plus beau des maillots», a répété Julian Alaphilippe sur BFM TV, à son retour en France, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le champion admettait avoir encore du mal à réaliser l’exploit qu’il a accompli en Italie.

«Ce maillot arc-en-ciel, c’était l’objectif majeur que je m’étais fixé, a-t-il ajouté, cela marquera ma carrière et ma vie.» Le nouveau champion du monde est revenu sur «le scénario idéal» d’une course taillée sur mesure pour son punch dans les montées les plus raides. «Je tiens à remercier l’ensemble de l’équipe de France», a-t-il expliqué, touché au coeur par «les larmes de ses équipiers» quand il montait sur le podium.

Voir aussi :Julian Alaphilippe, son jour de gloire en images

Au nom du père

Des larmes et une grande émotion qui ont saisi le coureur lors d’une vibrante Marseillaise. Julian Alaphilippe a vécu une année difficile sur le plan personnel. Jacques Alaphilippe, son père, est décédé à l'âge de 80 ans, fin juin. Accordéoniste de profession, «Jo» avait transmis la passion de la musique à Julian, batteur émérite dans sa prime jeunesse. Surtout, il avait offert au futur champion son premier vélo et avait suivi de près son entraînement quand il était un jeune espoir, l’accompagnant parfois, à la tombée de la nuit, à Désertines, près de Montluçon, raconte «Le Parisien».

Déjà sur le podium du Tour de France, quand il avait endossé le maillot jaune après avoir remporté la deuxième étape de l’épreuve, il avait écrasé quelques larmes de bonheur et de tristesse mélangées. Et de fierté, surtout, celle d’avoir(...)


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