Comment les juges ont acquis la conviction que Delphine Jubillar a été tuée
L’hypothèse du départ volontaire de Delphine Jubillar, ni les juges d’instruction, ni le parquet de Toulouse n’y croient. Quinze jours après la clôture de l’enquête sur la disparition de cette infirmière vivant à Cagnac-les-Mines, le parquet de Toulouse a annoncé le renvoie de son époux, Cédric Jubillar, devant la cour d’Assises du Tarn.
Et pour cause, dans son réquisitoire définitif, dont l’Agence France-Presse (AFP) s’est procuré une copie, le parquet de Toulouse relève des « charges suffisantes à l’encontre de Cédric Jubillar d’avoir commis le meurtre de son épouse ». « Le Parisien », qui a également consulté ce document, souligne qu’un peu plus loin, le parquet note qu’il existe même « un amas » d’éléments à charge contre le peintre en bâtiment.
Un faisceau d’indices graves et concordants
Parmi les éléments avancés par le parquet, on note notamment qu'« il est établi que [Cédric Jubillar] n’a pas accepté la décision de divorce prise par son épouse ». L’homme a d’ailleurs affirmé, devant des témoins, dont sa propre mère : « Je vais la tuer, je vais l’enterrer et personne ne la retrouvera… », quelques semaines avant la disparition de Delphine Jubillar. Aussi, la découverte de l’infidélité de sa femme pourrait être un mobile de passage à l’acte.
Autre élément à charge : l’analyse du matériel informatique du couple montre que le mari « espionnait de façon poussée » le téléphone de Delphine Jubillar. Mais surtout, les gendarmes se sont toujours étonnés du fait que Cédri...