Judo : la suprématie japonaise au Grand Slam de Tokyo

Judo : la suprématie japonaise au Grand Slam de Tokyo

Avec le prestigieux Grand Slam de Tokyo, le judo est de retour au Japon pour la première fois depuis les Jeux olympiques de l'année dernière.

En remportant 6 médailles dès le premier jour, les judokas japonais ont une fois de plus démontré la domination du Japon dans ce sport.

Dans la catégorie des -57 kg , la finale était entièrement japonaise. A la suite d'un retournement de situation remarquablement mené, Funakubo Haruka a vaincu son adversaire, l'ancienne championne du monde Yoshida Tsukasa .

C'est la Princesse Nobuko de Mikasa qui a remis les médailles aux gagnantes.

Dans la catégorie des -73 kg, la finale était également entièrement japonaise. Un autre ancien champion du monde, Hashimoto Soichi , a battu le jeune Koga Hayato au terme d'un combat épique qui s'est terminé au golden score.

C'est le chef de cabinet du Premier ministre hongrois Viktor Orban, Gergely Gulyas qui a remis les médailles.

"Oui, je suis parvenu à faire mon tai-otoshi, et je pense que cette technique est arrivée à un moment parfait. Je pouvais sentir que le public présent ici et les téléspectateurs à la maison me soutenaient", a expliqué, Hashimoto Soichi, très satisfait de sa performance à la maison.

La catégorie des -63kg a vu une autre finale japonaise, où la quadruple médaillée mondiale Miku Takaichi a battu la jeune Watanabe Seiko dans un combat très tactique.

Elle a reçu sa médaille des mains de Marius Vizer, président de la FIJ.

Victoire inattendue

La domination du Japon s'est poursuivie avec une quatrième finale japonaise en -81kg.

Le champion olympique Nagase Takanori espérait consolider sa place de numéro 1 contre son compatriote Kohara Kenya.

Mais le jeune Kohara avait d'autres idées. Une astucieuse technique de sacrifice a permis à l'outsider de vaincre le champion olympique à la maison.

C'est le député européen Ernö Schaller-Baross qui a remis les médailles.

A une marche du sacre

Chez -70kg, l'Australienne Aoife Coughlan a réalisé un parcours extraordinaire.

Mais en finale, elle a rencontré la médaillée mondiale japonaise Niizoe Saki qui a mis fin à sa série de victoires. La judokate a ainsi remporté une 5e médaille d'or pour le Japon.

Le président de la Fédération japonaise de judo, Yasuhiro Yamashita, a remis les médailles.

"J'ai senti les encouragements et le soutien du public, je sentais le soutien de tout le monde, non seulement de la salle, mais aussi des gens qui regardaient chez eux et cela m'a vraiment aidé", a dit Niizoe Saki.

Toujours et encore le Japon

Dans la catégorie des -90 kg, Eduard Trippel, médaillé d'argent aux Jeux olympiques, a affronté, en finale, le Japonais Kosuke Mashiyama.

Mais le japonais n'a laissé aucune chance au judoka allemand, et remporté la 6ème médaille d'or pour son pays. Le japon est encore impérial.

Sa médaille lui a été remise par Haruki Uemura, membre du Comex de la FIJ et président du Kōdōkan.

De jeunes judokas de Tokyo ont pu exécuter un kata traditionnel, connu sous le nom de Nage-no-kata, devant un public enthousiaste.

La prochaine génération de judoka a acquis une expérience inestimable sur la grande scène, montrant que le judo est bel et bien vivant dans le pays où il est né.