Auréolée de cinq couronnes mondiales et de deux titres olympiques, la judokate française signe au Qatar son grand retour sur la scène planétaire après avoir accouché de sa fille Athéna. Cette dernière, âgée de dix mois, l'accompagne partout avant son entrée en lice, mercredi, dans la compétition, y compris en salle d'échauffement.

Dix mois seulement après avoir accouché, la Française Clarisse Agbégnénou retrouve les Championnats du monde de judo à Doha avec sa fille à ses côtés et l'envie d'ouvrir la voie pour les autres mères judokates. "Elle sera partout avec moi", déclare Clarisse Agbégnénou à propos de sa fille Athéna. "J'ai le droit d'avoir ma fille et mon accompagnant partout où je le souhaite."

Partout, c'est-à-dire à l'hôtel des athlètes, dans les tribunes climatisées de l'Ali Bin Hamad Al Attiyah Arena, ou même dans la salle d'échauffement, où grouillent chaque jour les judokas, entraîneurs, sparring partners et membres du staff des équipes engagées.

Absente de la dernière édition des Mondiaux pour cause de congé maternité, la double championne olympique de Tokyo (en compétition individuelle et en équipe mixte), déjà auréolée de cinq couronnes mondiales, signe au Qatar son grand retour sur la scène planétaire en préparation des JO à domicile dans un peu plus d'un an.

Le seul bébé en salle d'échauffement

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