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Les journaux américains prédisent une recomposition du paysage politique

Donald Trump avec ses supporteurs après sa victoire dans l'Indiana, le 3 mai.

Au lendemain de la victoire du milliardaire dans l'Indiana et du retrait de son dernier rival de poids, les médias américains se montrent sévères vis-à-vis du parti républicain, et prédisent une recomposition du paysage politique du pays.

Fort de 53% des voix, Donald Trump a remporté mardi soir, avec près de 17 points d’avance, la primaire républicaine de l’Indiana contre le sénateur du Texas Ted Cruz, qui a annoncé dans la foulée son retrait surprise de la course à la Maison Blanche. Le milliardaire a donc la quasi-certitude d’être le candidat du parti conservateur à la présidentielle de novembre, laissant présager un match contre son adversaire démocrate Hillary Clinton, analysent les journalistes américains, qui se montrent assez sévères vis-à-vis d’un parti républicain désormais dans l’impasse. Passage en revue des quelques articles publiés ce mercredi et à lire, en anglais, sur le sujet.

«Le parti républicain tel que nous l’avons connu a cessé d’exister»

La victoire de Donald Trump mercredi soir, devenu de facto candidat républicain à la course à la Maison Blanche, a signé l’arrêt de mort de son parti : c’est la thèse développée par Michael Cohen, éditorialiste au Boston Globe (quotidien à qui on devait déjà cette fausse une anti-Trump), dans une tribune opportunément intitulée «RIP GOP» («repose en paix, Grand Old Party, le surnom du parti républicain»). «Comment le parti républicain réussira à surmonter ce que lui est arrivé cette année ?», interroge le journaliste, affirmant que le milliardaire, même s’il échoue face à Hillary Clinton en novembre, a, en une seule campagne, porté un «coup brutal» aux bases de sa famille politique, en allant à l’encontre de décennies de conservatisme. Le candidat a réussi, en quelques mois, à façonner le parti, devenu «anti-immigration, xénophobe, grossier et misogyne», à son image, et le laissant sans ancrage idéologique. «Le parti républicain, tel que nous l’avons connu, a cessé d’exister», conclut-il.

A lire sur le Boston (...)

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