Journal intime : et si vous vous y (re)mettiez ?
Bien plus qu’un rituel de papier, c’était un double d’elle-même, doté d’un prénom. Quand elle était adolescente, Elvire s’adressait, dans ses carnets, à une autre, bienveillante et toujours disponible, qu’elle remerciait souvent de son écoute et de ses bons conseils. Certes, cette pratique semble avant tout l’apanage de l’adolescence, en particulier féminine. «Le journal personnel (expression qu’il préfère à celle de journal intime, ndr) constitue pour eux un espace d’expression et de délibération, analyse Philippe Lejeune, écrivain, spécialiste des écritures de soi et fondateur de l’Association pour le patrimoine autobiographique. Exprimer ses émotions, voire ses pulsions, permet de les mettre à distance et d’amorcer une réflexion sur la façon de se conduire. »
Etrangement, l’émergence des blogs et le succès des réseaux sociaux n’ont pas rendu son usage désuet puisque, selon les rares enquêtes consacrées aux « pratiques culturelles des Français » (réalisées seulement tous les dix ans), elle concerne toujours entre 7 et 8% d’entre nous. Et c’est tant mieux ! Car l’écriture libère. Matthew Lieberman, de l’université de UCLA en Californie, a mis en évidence ce qu’il a appelé « l’effet Bridget Jones », montrant que l’expression des émotions négatives dans un journal, de la poésie ou encore des paroles de chansons, permettait de les réguler, en désactivant les zones du cerveau à l’origine de la peur, de la tristesse ou de la colère. Dans la même veine, diverses études ont révélé que (...)
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