La tradition veut que le président sortant laisse une lettre à son successeur dans le Bureau ovale. Joe Biden a évoqué celle écrite par Donald Trump.
Aperçus ensemble au cours du premier confinement, les deux acteurs ont pris la décision de rompre, d'après des sources proches de ces derniers.
Une femme arrêtée en 2015 et prénommée Anchan a été condamnée à 87 ans de prison après le partage de vidéos jugées compromettantes par le roi de Thaïlande. La sentence fait polémique.
Lola Marois cultive son côté rebelle. Alors qu'elle se trouvait dans un train, la comédienne de Plus belle la vie s'est amusée à retirer son masque. La femme de Jean-Marie Bigard a ensuite publié le résultat dans sa story Instagram.
Les deux amis et collègues de la chaîne M6 Stéphane Plaza et Karine Le Marchand se sont retrouvés en colocation pendant quelques semaines fin 2020. L'animateur a raconté cette cohabitation, mercredi dans "Culture Médias", qui s'est suivie pour lui de galères immobilières.
Pour Melania Trump il ne reste plus que quelques heures avant de quitter Washington. Si la première dame a fait ses adieux aux Américains sur les réseaux sociaux, elle a en revanche refusé d'offrir à Jill Biden une visite guidée de la Maison-Blanche. Un manquement à la tradition qui a fait grincer des dents...
A l’occasion de son 57ème anniversaire, Michelle Obama a posté un selfie d’elle au naturel qui lui a valu une pluie de compliments. Et on comprend : l’ancienne First Lady est tout simplement magnifique !
Le bébé de Shy'm naîtra-t-il sous le signe du Capricorne ou du Verseau ? Quoiqu'il en soit le terme semble proche, comme le montre le sublime cliché publié par la chanteuse et comédienne ce mardi 19 janvier sur son compte Instagram.
Le ministre de l'Education nationale assure que la proposition du Conseil scientifique de fermer une classe dès le premier cas positif au variant est une possibilité.
PROCÈS - L’ancien Premier ministre Edouard Balladur est jugé avec François Léotard devant la Cour de justice de la République
Les différentes positions de Donald Trump et de l'équipe Biden est une nouvelle illustration du décalage entre les deux camps.
Cette vidéo hilarante filmée en Thaïlande, montre deux chiens séparés par un portail, qui semblent vouloir se battre. Mais lorsque le portail s'ouvre, ils redeviennent doux comme des agneaux.
Les descendants des hippopotames du zoo privé de Pablo Escobar se sont multipliés au point de menacer l’écosystème local.
Comme des dizaines de milliers de Russes, le président russe s'est plongé brièvement dans l'eau glacée pour célébrer l'Épiphanie et le Baptême du Christ.
Pascal Obispo s'est lancé dans un grand projet. Le 8 janvier dernier, il a dévoilé son application Obispo All Access, sur laquelle il promet de nombreux podcasts. Certaines des interviews seront d'ailleurs menées par son épouse Julie Hantson, qu'il a souhaité défendre sur un point.
Camille Lou, la star de la future série de TF1 Je te promets, profite de vacances bien méritées et ensoleillées avec son nouveau chéri, Romain Laulhe.
Un épidémiologiste anglais alerte sur la présence d’une réaction buccale chez certains patients atteints par le nouveau coronavirus.
En France, la question de la mémoire de la colonisation puis de la guerre d’indépendance empoisonne depuis 60 ans les relations avec l’Algérie. C’est pour « regarder l’histoire en face » qu’Emmanuel Macron a commandé en juillet dernier un rapport à l’historien Benjamin Stora. Un rapport qui doit être remis cet après-midi au président français. Dans son rapport, l’historien écarte toute idée de repentance et il prend pour exemple les excuses présentées par le Japon à la Corée et à la Chine pour en conclure que cette politique-là « ne calme rien ». Pas question donc de présenter des excuses : « La repentance est une vanité, la reconnaissance c’est la vérité », répète-t-on dans l’entourage d’Emmanuel Macron, mais le président français l’a dit, il veut sortir du déni et des non-dit sur la colonisation et la guerre d’Algérie.Benjamin Stora formule ainsi dans son rapport une petite trentaine de préconisations pour tenter de réconcilier les mémoires. Parmi elles, il y a la constitution d’une commission mémoire et vérité chargée d’impulser des initiatives communes entre les deux pays sur ces questions de mémoire, mais aussi la mise en place de journées de commémoration, le 19 mars par exemple, date anniversaire de la signature des accords d’Evian.Le Panthéon pour Gisèle Halimi ?Autre proposition : la reconnaissance par la France de l’assassinat de l’avocat Ali Boumendjel, militant de l'Union démocratique du Manifeste algérien, tué pendant la bataille d’Alger de 1957. Benjamin Stora appelle à la reprise des travaux du groupe de travail conjoint sur les archives, groupe installé en 2013. Il propose aussi de faire entrer au Panthéon Gisèle Halimi, avocate anticolonialiste, notamment célèbre pour avoir défendu des militants FLN durant la guerre d’Algérie.Ce ne sont pour l’heure que des préconisations, mais à l’Élysée on assure ce matin que bon nombre d’entre elles seront retenues. En effet, Emmanuel Macron a fait de ces questions mémorielles avec l’Algérie un des sujets importants de son quinquennat. On se souvient de cette petite bombe lâchée à la télévision algérienne alors qu’il n’est encore que candidat à la présidence lorsqu’il a qualifié la colonisation française en Algérie de crime contre l’humanité.Une fois élu, Emmanuel Macron va accomplir un premier acte fort : en reconnaissant que le militant communiste Maurice Audin a été assassiné en Algérie par des soldats français. Ce rapport commandé à Benjamin Stora est là une nouvelle étape. L’objectif d’Emmanuel Macron, c’est d’œuvrer à la réconciliation des peuples français et algérien. Le défi est extrêmement ambitieux sachant qu’en France comme Algérie certains continuent encore 60 ans après d’instrumentaliser cette mémoire à des fins politiques.
Le docteur François Braun estime que « les mauvaises habitudes du passé sont revenues » alors que le virus continue de circuler « à un niveau élevé ».
L’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis avait suscité des réactions majoritairement positives en Afrique. Mais à quels changements concrets faut-il s’attendre dans la politique américaine ? Pour l’instant, même si le propos reste général, de grandes lignes sont en train de se dessiner. L’idée centrale pour Joe Biden est de restaurer les liens diplomatiques avec les institutions telles que l’Union africaine et les gouvernements du continent. C’est pour cela qu’il a promis d’organiser un sommet de chefs d’État africains, comme l’avait fait Barack Obama en 2014. Joe Biden veut manifestement tisser des liens directs avec ses homologues, à l’opposé de son prédécesseur qui en quatre ans de mandat n’avait fait aucun déplacement en Afrique. « Donald Trump s’était signalé par son indifférence et avait tenu des propos particulièrement insultants à l’égard d’un certain nombre de pays africains », souligne l’historien Pap Ndiaye, professeur à Sciences Po Paris et spécialiste des États-Unis. Selon lui, le programme de Joe Biden s’inscrit avant tout « dans la continuité des relations construites par Barack Obama ». Il s’agit en premier lieu « de restaurer des relations normales en réaffirmant les engagements au niveau de la démocratie, du développement économique ou encore des questions sécuritaires. » ► À lire aussi : Joe Biden veut se démarquer de Donald Trump dans les relations avec l'AfriqueLa priorité est donc de regagner une confiance perdue. Et même si côté américain, le propos reste général pour le moment en matière de politique étrangère, la nouvelle administration a tenu très vite à parler d’un engagement « respectueux » à l’égard de l’Afrique. Le terme à lui seul contraste singulièrement avec l’attitude affichée par Donald Trump. « Ce qui est clair, c’est que l’approche de Washington va changer beaucoup et c’est à un changement de ton que l’on assiste pour le moment », estime Jeffrey Hawkins, chercheur à l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) et ancien ambassadeur américain à Bangui. Il relève que le premier point important du programme du nouveau président tient à la diaspora africaine. Joe Biden a en effet axé sa vision africaine dans un document de campagne dont le point important tient à l’importante communauté africaine installée aux États-Unis. Le nouveau président reconnait son importance « C’est la première fois que le président s’adresse directement à cette communauté », note Pap Ndiaye, pour qui « il est très significatif qu’un programme présidentiel américain parle spécifiquement à ceux qui sont originaires du continent africain ». « C’est une manière de leur montrer qu’ils sont considérés et respectés », estime Pap Ndiaye. Dans ce même document de campagne, Joe Biden se soucie en particulier de la jeunesse africaine : il veut revitaliser le programme Yali (« Young African Leaders ») qu’avait créé Barack Obama et qui est resté dans un relatif sommeil ces quatre dernières années. Yali permet à plusieurs centaines de jeunes Africains d’obtenir une bourse et de séjourner dans des universités américaines.L’un des autres points importants développés par le nouveau président concerne les restrictions de visa pour les ressortissants du Nigeria, du Soudan et de la Somalie (trois pays dans le collimateur de l’ex-chef de la Maison Blanche). Joe Biden entend annuler purement et simplement ces mesures. Le 46e président des États-Unis va diriger une administration qui fait une place importante à la diversité Si la numéro 2 du pouvoir Kamala Harris est d’origine jamaïcaine, l’Afrique ne sera pas en reste dans cette équipe. L’administration Biden comptera dans ses rangs deux enfants du continent, tous deux d’origine nigériane. Le premier d’entre eux, c’est Wally Adeyemo (39 ans). Ce natif du Nigeria, qui a grandi en Californie du Sud, sera futur secrétaire adjoint au Trésor. Il fut dans le passé le principal conseiller économique de Barack Obama. C’est la première fois qu’un Afro-Américain est nommé à une aussi haute fonction au sein de ce ministère régalien. Autre nomination à retenir : celle d’Osaremen Okolo. Elle a 26 ans. Elle est née de parents nigérians, et sera conseillère dans l’équipe de riposte au Covid-19.Mais en réalité, ce sont surtout deux autres noms qui doivent retenir l’attention : Linas Thomas Greenfield tout d’abord. À 69 ans, elle devient ambassadrice à l’ONU. Cette ancienne sous-secrétaire d’État pour l’Afrique, fut aussi en poste dans plusieurs capitales africaines et notamment à Monrovia où elle fut ambassadrice entre 2008 et 2012. « Elle devrait, selon Jeffrey Hawkins, redonner un élan nouveau aux opérations humanitaires et de maintien de la paix, d’autant, rappelle- t-il, que Donald Trump, vu sa méfiance vis-à-vis de l’ONU, a cherché à maintes reprises à couper ces budgets. »Samantha Power est l’autre figure importante pour l’Afrique de l’administration Biden. Cette ex-ambassadrice à l’ONU pilotera l’agence chargée de l'aide au développement (Usaid) dont le rôle sera renforcé, « là encore le contraste est saisissant avec la présidence de Trump, note Jeffrey Hawkins, Trump ayant tout fait pour réduire l'aide américaine, l'argent du contribuable devant servir, selon lui, d'abord aux Américains ».Dans l’équipe Biden, il y a bien entendu le futur secrétaire d’État Anthony Blinken, fin connaisseur de l’Afrique, lui aussi. Ce diplomate chevronné n'a eu de cesse de critiquer ces dernières années la diplomatie du président sortant. Enfin, la diplomate de carrière Dana L. Banks a, pour sa part, été nommée « Senior director » pour l’Afrique au sein du Conseil de sécurité nationale (NSC). ► À écouter aussi : Chris Fomunyoh: «Avec Biden il y aura une remodulation de la politique américaine en Afrique»