Journée mondiale contre la lèpre: un combat aussi mené face aux discriminations

La lèpre, «maladie de la misère», est encore associée à une très forte stigmatisation.

Du roi lépreux de Jérusalem à l’époque des Croisades aux images médiévales de malades en haillons agitant de petites cloches pour éloigner les passants, la lèpre véhicule toujours une charge culturelle négative. Lutter contre la discrimination qui touche toujours les personnes touchées par la maladie de Hansen est l’une des raisons de la Journée mondiale contre la lèpre de ce dimanche 26 janvier. En Équateur, la rapportrice spéciale des Nations Unies pour éliminer la discrimination contre les personnes atteintes de la maladie et leurs familles a fait le déplacement.

Avec notre correspondant à Quito, Éric Samson

Ils sont toujours des dizaines à Quito à vivre derrière les murs de l’hôpital dermatologique Gonzalo González. Atteint par la lèpre et soigné depuis des années, César Cabrera a encore l’impression d’être traité comme un pestiféré. « C’est bien qu’on soit connus, qu’on nous prenne en compte parce que parfois la société nous oublie. C’est comme si on n’existait pas. Parfois des visiteurs nous disent même que la maladie est éradiquée ».

Une réalité contre laquelle lutte Beatriz Miranda, rapportrice spéciale des Nations Unies pour éliminer la discrimination contre les personnes atteintes de lèpre et leurs familles. Depuis novembre 2023, cette Équatorienne vivant au Mexique se bat pour rappeler que la lèpre n’est pas une vieille histoire.

Une bataille loin d'être terminée


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