Journée de l’hygiène menstruelle : ce qu’il faut savoir sur le choc toxique

Il est indispensable de se laver correctement les mains avant et après chaque manipulation de sa protection intime.  - Credit:LOU BENOIST / AFP
Il est indispensable de se laver correctement les mains avant et après chaque manipulation de sa protection intime. - Credit:LOU BENOIST / AFP

Chaque année, une vingtaine de cas de syndrome du choc toxique menstruel (SCT) sont comptabilisés en France. La réalité pourrait être encore plus alarmante, car cette maladie n'est pas à déclaration obligatoire. À l'occasion de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle le 28 mai, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) rappelle l'importance des bonnes pratiques pour éviter la survenue de ce syndrome potentiellement mortel.

Cette maladie infectieuse résulte de la libération dans le sang d'une toxine bactérienne produite par une souche particulière de staphylocoque. Comme l'explique l'Anses, les personnes concernées sont toutes porteuses de cette souche. Toutefois, elles ne possèdent pas assez d'anticorps pour lutter contre cette bactérie. Problème, la majorité des personnes qui ont leurs règles ne savent pas si elles sont porteuses ou non ce qui fait donc de toutes celles qui mettent des protections intimes internes des victimes potentielles.

Le syndrome du choc toxique menstruel est causé par une mauvaise utilisation des protections intimes pendant les périodes de règles. Mais toutes les protections ne sont pas concernées. En effet, le SCT est uniquement provoqué par les dispositifs insérés dans le vagin, comme les coupes menstruelles ou les tampons. À l'inverse, les serviettes hygiéniques ou les protège-slips ne représentent pas de risque.

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