250 interpellations lors la manifestation du «Jour de colère»

La manifestation a rassemblé militants d'extrême droite, catholiques intégristes ou partisans de Dieudonné, adeptes de la quenelle.

L’essentiel. Extrême droite, anti-mariage gay, Dieudonnistes… ils s'étaient donné rendez-vous dimanche au cri de «Français en colère, Hollande dégage».

A la fin de la manifestation, les organisateurs ont demandé la destitution du président de la République.

Ce collectif, qui s’est nommé «Jour de colère», regroupe une soixantaine d’associations. Quelles sont-elles exactement? Lire notre enquête «le grand fourre‑tout de l’anti‑hollandisme».

20 heures. Quelque 250 personnes ont été interpellées au cours de la dispersion de la manifestation. La grande majorité des personnes qui ont été interpellées «venaient au contact des forces de l’ordre au moment de la dispersion», a indiqué une source policière à l’AFP. Elles ont été acheminés dans les commissariats de la capitale en milieu de soirée. 19 policiers ont été blessés, dont un «potentiellement gravement» après avoir reçu un pavé dans la mâchoire, a indiqué cette source policière.

18 h 45. Des heurts opposent avenue de Villars à Paris, les forces de l’ordre à des jeunes qui ont défilé. Des centaines de manifestants, masqués pour une partie d’entre eux, ont lancé des projectiles, des bouteilles, des pétards, des barres de fer, des poubelles et des fumigènes contre les policiers qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes. La place Vauban, vers laquelle ont convergé les manifestants, a été bouclée par les CRS. «La France aux Français», «Hollande démission», crient des jeunes.

18 h 30. Alors que le gros des manifestants s'est dispersé, des affrontements opposent des petits groupes aux forces de l'ordre.

18 h 20. Béatrice Bourges, présidente du Printemps français, annonce qu'elle entame un jeûne illimité sur le Champ-de-Mars.

18 h 15. La grande nouvelle promise par les organisateurs? Ils souhaient rien moins que la destitution du président de la République. Comment? En appelant les parlementaires à prendre les «responsabilités que la constitution de la Ve République leur confie»: «Il appartient aux élus des (...)

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