Jour après jour, le Royaume-Uni découvre que «Brexit signifie bien Brexit»

Le négociateur en chef du Royaume-Uni pour le Brexit, David Davis, et celui de l'UE, Michel Barnier, à Bruxelles, le 28 septembre.

La perte de deux agences européennes concrétise un peu plus la sortie de l'UE du Royaume-Uni, qui serait désormais prêt à payer plus pour entrer dans la phase des négociations commerciales.

Incroyable, mais le Royaume-Uni semble découvrir un peu plus, jour après jour, que «Brexit signifie vraiment Brexit», qu’il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit mais d’une décision aux conséquences bien concrètes.

Ce n’est pas comme si c’était une surprise, comme si cela n’avait pas été annoncé il y a des mois. Mais le déménagement prochain sur le continent, confirmé lundi, de deux agences européennes basées à Londres, a été accueilli presque par surprise. Il faut dire que même David Davis, ministre chargé du Brexit, affirmait en avril, contre toute logique, que rien n’obligeait ces agences à déménager après le Brexit. Amsterdam a été choisi pour accueillir l’Agence européenne du médicament, soit le transfert de plus d’un millier d’emplois directs, et Paris pour l’Autorité européenne bancaire, qui représente un peu moins de 200 emplois. Le symbole est de taille après des années de «French bashing», de moqueries sur le «déroulement du tapis rouge» pour les entrepreneurs français initiés par l’ancien Premier ministre britannique David Cameron.

Coïncidence, ou pas, le même jour, Michel Barnier, négociateur pour la Commission européenne, enfonçait le clou, en anglais, lors d’une conférence organisée par le think tank Centre for European Reform à Bruxelles. Il soulignait que «Brexit signifie Brexit partout», en référence à une suggestion la semaine dernière de David Davis sur la possibilité d’inventer un statut spécial post-Brexit pour la City. «La conséquence légale du Brexit est que les fournisseurs britanniques de services financiers vont perdre leur passeport européen», a rappelé Michel Barnier. Ce «passeport financier» permet aux entreprises financières de vendre leurs produits et services au sein de l’Espace économique européen. Concrètement, cela signifie que ces entreprises, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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