Le son du jour #314 : farouche comme Belmont Witch

Belmont Witch

Le quatuor, habitué des scènes parisiennes, offre en exclusivité à «Libération» Powerful, le morceau d'ouverture de son premier album à sortir chez Buddy Records.

Voix comminatoire, guitares trébuchantes : le morceau d’ouverture du premier album de Belmont Witch sent à la fois la cendre et la poudre. «Powerful est un morceau que je voulais raconter à plusieurs voix, éclaire Michèle, la tête pensante du groupe. A la fois reflet de l’histoire et de l’actualité, on y entend les victimes de féminicides et de la culture machiste. C’est aussi un vent d’espoir, un horizon commun à atteindre.» Après la Rouennaise Ellah a. Thaun le mois dernier, voilà à nouveau une sorcière. Originaire du Mexique, arrivée en France en 2010, celle qui officie également au sein du groupe Rose Mercie est l’initiatrice de Belmont Witch, un projet solo à ses débuts qui s’est étoffé de trois autres membres au fil des années.

Leur tout premier album, Inercia, sort le 21 décembre prochain chez le très recommandable label Buddy Records, qui regroupe tout ce que la France produit comme esthètes du do-it-yourself (En attendant Ana, Tapeworms, Os Noctambulos…). On y retrouve huit farouches titres chantés en français et en espagnol, échos à la face sombre des Néo-Zélandais de The Clean ou au romantisme dissonant de Sonic Youth, bref, à tous ceux qui, à travers les décennies, ont eu la bonne idée d’aller taper dans la veine ouverte un jour par le Velvet Underground. Powerful, morceau d’ouverture et premier single, donc, est à écouter ci-dessous en exclusivité pour Libération.

Inercia sort le 21 décembre chez Buddy Records. Une release party est prévue le 19 décembre aux Instants Chavirés à Montreuil.



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