Publicité

Jonathann Daval: à la veille du procès, son avocat assure que son client est "dans l'état d'esprit de collaborer"

Maître Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval, sur le plateau de BFMTV le 15 novembre 2020. - BFMTV
Maître Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval, sur le plateau de BFMTV le 15 novembre 2020. - BFMTV

Trois ans après la découverte du corps en partie calciné d'Alexia Daval en Haute-Saône, le procès de Jonathann Daval démarre ce lundi, devant la cour d'assises de Vesoul. Face à cette affaire qui a bouleversé la France, l'avocat de l'accusé affirme sur le plateau de BFMTV que son client est "dans l'état d'esprit de collaborer".

S'approcher "au plus près de la vérité"

Jonathann Daval, 36 ans, va comparaître pour "meurtre sur conjoint", des faits passibles de la réclusion à perpétuité. Il est "naturellement angoissé comme n'importe quel accusé qui comparaît devant la cour d'assises", insiste sur notre antenne son avocat Maître Randall Schwerdorffer, avant de poursuivre:

"Mais il est dans l'état d'esprit de collaborer, participer à son procès et d'essayer de dire tout ce qu'il a à dire pour qu'on s'approche au plus près de la vérité."

Il faut dire que durant les deux années de l'instruction, il a changé plusieurs fois de version, se rétractant, puis accusant son beau-frère, avant de reconnaître de nouveau le meurtre lors d'une audition bouleversante devant le juge d'instruction. En juin 2019, il finit même par avouer lors de la reconstitution avoir incendié la dépouille de sa femme, ce qu'il niait jusqu'alors.

Peu d'explications

"Il s'est très peu exprimé en réalité dans le dossier", insiste son conseil.

"On l'a beaucoup interrogé sur les faits, car il les a reconnus mais c'était très court. Ensuite, il les a contestés, ça a pris une grande partie du dossier de revenir sur ses aveux. Puis il a de nouveau avoué, et il n'y a pas eu beaucoup d'explications suite à ses aveux", poursuit le pénaliste.

Le procès, qui s'annonce très médiatisé - une quarantaine de journalistes sont accrédités - avait été initialement reporté à mars 2021 en raison de l'épidémie de coronavirus, avant d'être de nouveau fixé à novembre afin de ne pas dépasser le délai maximum de détention provisoire.

Article original publié sur BFMTV.com