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Pour Johnson, "si Poutine était une femme", la guerre "folle et machiste" en Ukraine n'aurait pas lieu

Pour Johnson, "si Poutine était une femme", la guerre "folle et machiste" en Ukraine n'aurait pas lieu

La guerre en Ukraine en partie affaire de masculinité toxique? Dans une interview accordée à la chaîne de télévision allemande ZDF au terme du sommet du G7, le Premier ministre britannique Boris Johnson a livré une version toute personnelle de la situation et donné, selon lui, l'une des raisons de ce conflit meurtrier qui éventre l'Ukraine depuis le 24 février dernier.

Selon lui, "si Poutine était une femme, ce qu'il n'est évidemment pas, mais s'il l'était, je ne pense vraiment pas qu'il se serait lancé dans une guerre folle et machiste d'invasion et de violence comme il l'a fait. [...] Si vous voulez un exemple parfait de masculinité toxique, c'est ce qu'il fait en Ukraine", a-t-il insisté.

Cette sortie intervient quelques heures après la fin du sommet du G7de nouvelles sanctions ont été décidées à l'encontre de la Russie. Au cours de ce rendez-vous, les principaux dirigeants s'étaient moqués du président russe et de sa présumée virilité en se demandant ironiquement s'ils pouvaient ôter leur veste, voire davantage, à l'ouverture du sommet allemand.

Guerre et paix

Au cours de cet entretien, Boris Johnson est également revenu sur les discussions qui se sont déroulées lors de ce sommet, et les évolutions possibles du conflit.

"Bien sûr, tout le monde veut que la guerre se termine. Ils veulent désespérément que la guerre se termine. Mais il n'y a pas d'accord possible. Poutine ne fait aucune offre pour un accord de paix", a-t-il estimé.

Lors d'une conférence de presse tenue mardi, Emmanuel Macron avait également indiqué qu'aucune négociation n'était pour l'heure possible avec Moscou, et que la Russie "ne peut ni ne doit gagner."

Le dirigeant britannique a également tenu à rappeler que l'ensemble des pays du G7 se tenaient aux côtés de l'Ukraine. "Nous sommes également prêts à donner à l'Ukraine des garanties pour l'avenir, à savoir qu'elle recevra du matériel de l'Otan, qu'elle recevra des renseignements", a-t-il ajouté.

En conclusion, pour faire écho à sa théorie initiale sur Vladimir Poutine, Boris Johnson a estimé que davantage de femmes devraient occuper des postes de pouvoir. L'occasion de rappeler que lorsqu'elle occupait son poste, Margaret Thatcher avait participé en 1982 à la guerre des Malouines, qui avait fait plus d'un millier de morts en quelques semaines.

Article original publié sur BFMTV.com