Johnny Hallyday symphonique (France 4) : Pourquoi Yvan Cassar s'est-il retrouvé tétanisé lors de ce concert ?

Comment est né ce projet ?

Yvan Cassar : Après le succès des deux albums symphoniques, Johnny (sorti en 2019, il a été vendu à 500 000 exemplaires, ndlr) et Acte II (2021), j’avais envie de les partager sur scène. J’ai trouvé qu’un seul concert aurait été trop réducteur, alors je me suis décidé à voyager avec mon orchestre. Il y a cent artistes sur scène, on projette des vidéos de Johnny. J’ai pu disposer de nombreuses archives. On voit Johnny acteur, chanteur, mais aussi dans son quotidien. L’idée, c’est de passer deux heures avec lui, d’être ému et de faire la fête…

Comment avez-vous procédé techniquement ?

Il a fallu synchroniser et monter les images. Je n’ai utilisé que des prises live quand on le voit chanter sur les écrans. Pour Je te promets, je trouvais cela intéressant de le montrer à plusieurs époques. Avec Le Pénitencier, comme Johnny aimait les westerns et Sergio Leone et que j’ai découvert que ce sont les mêmes accords qu’Ecstasy of Gold (morceau joué dans Le Bon, la Brute et le Truand) d’Ennio Morricone, on a déniché des images de clips qu’il avait tournés dans l’Ouest américain.

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Aviez-vous, à un moment, évoqué ce projet avec lui ?

On s’est toujours dit qu’il fallait réunir nos deux univers. Pour lui, l’orchestre, c’était le cinéma, les grandes bandes originales, les westerns, mais aussi Hans Zimmer (la B.O. du Roi Lion, Inception, Dune…) et les grands blockbusters. Comme je le raconte dans le spectacle, lorsqu’on était à Los Angeles en répétition, il revenait de la première du film Gladiator (2000) et il avait été impressionné par la force de la musique. Du coup, pour son concert au Parc des Princes en 2003, j’avais fait une introduction qui était dans cet esprit-là. Avec Johnny, il y avait toujours 10 000 projets à réaliser…

Vous avez déjà joué ce spectacle deux soirs Salle Pleyel, à Paris, en juin 2022. Qu’avez-vous éprouvé ?

J’étais tétanisé, surtout pour la première. Je n’oublierai jamais cette date. Comme je dirige l’orchestre, je suis comme ...

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